m LIVRE XXII. SALMONOÏDES.
CHAPITRE XVII.
Du genre P iabucine (Piabucino).
Je séparerai des Tétragonoptèïes et des Piabuqûes un
poisson qui semble tenir, p âT ses formes et par sa dentition,
d#"'ees^deux génfe“Ç| mais qui, cependant, présente
une combinaison dont M. Muller n a pas trouvé d’exemple
dans I© cabinet dont il dispose. Mes Piabucines sont des
poissons à corps allongé comme des Piabuques, ■,$, dents
crénelées, fixes, comme celles des Tétragonoptères j ils se
distinguent de èeux-ci, par ? ce que la double rangée de
dents est à la mâchoire inférieure ; il n’y en a qu’une à la
supérieure : c’est donc tout à fait l’inverse, des Tétrago*-
nqptèresr;Je n’en bonnais^quuncf'espèce qui ressemble
assez à.un Erjthrinus; voilà pourquoi je l’appelle
PlABUCINE ÉRYTHRINOÏBE. ^
fy f ^-Piabucina e iy th ririo id e s , nob.) g
Le seul poisson connu jusqu’à présent dans ce genre a
tout à fait l’apparence extérieure d’un Êrythrin ; mais
lorsqu’on étudie âvec^soin les différentes parties de son
organisation, on ne tarde paS à reconnaître qu’il faut l’én
distinguer, et qu’il appartient à la famille des Salmonoïdes.
Il a le corps âllongé etvarrondL La hauteur n’est que le sixième,
cte-la longueur totale. La tête est assez grande. La mâchoire inférieure
dépasse la supérieure,-et termine un museau large et arrôjndi. Le
dessus de la tête est légèrement convexe et assez large. Il n’y a que
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