parfaitement, à celle d’un cyprin. Lâ seconde communiqué avec
l’intéstan par un canal pneumatique. On y remarque des brides
^longitudinales, .semblables » celles des macïodons'i mais il n’y- a
point de cellules comme. dans la ^seconde vessie des érytlarins.
La longueur du plus grand individu conserve dans lej-
Muséum d’histoire: naturelle; est de huit pouces et demi.
C’est un deè poissons rapportés de l’Amazone par M. de
Castelnau. Get exemplaire èsrcélui auquel conviennent
parfaitement les expressions caractéristiques de la diagnôse
qu’n'Eîhné^f dohnée^à son Salmo cyprirtoides. ■
Il existe dans la "collection du Muséum un petit exeîn-
plaire venu très-probablement de Surinam, *ét qïif; n a
guère que quatre pouces de longueur. Il me parait impossible
de ne pas de considérer comme de la meme espè|%
et cependant je lui trouve Jes lobes de la caudale plus
aigus; la dorsale est haute et triangulaire, e.t; sès'prerniersv
rayons-ne'^oiit paS prolongés éù filaments aüssi lon’gS que
ceux deWxfëmplairh décrit plus haut. On peut sè demander
si ces différences" uë^sdnt pas dues à îa jeuffess^du pôis^oh-
J eu" ai .d’autres sous* Içs je u x qui ont Jeté cédés. par le
Museïroyal de Leyde, et qui ont'été, envoyés de Surinam
par M. Diepering.
Je. rapporte encore à cette espèce un autre Individu que
M. Robert Schomburgk a pris dans FEsséquibo. Cet individu
a cependant la tête un peu plus large, et les rayons
antérieurs de'la dorsale n’ont pas des filets'aussi longs,
je ne Inconsidéré que comme une variété.
Enfîïjuous avons un autre petit exemplaire de^cèfte
espèce,Renvoyé de Cayenne.
Bloch avait reçu de Surinam son Salmo edentulus.
Il le devait' jà la générosité du gouverneur dé' cette colonie,
M. de Fréderici. Il reconnut que son poisson ressemblait
beaucoup au Salmo? cyprirtoides de Linné; mais il ne
crut pas qu’ibfût de la même espèêe', parce qu’il manquait
ae la lohguë*“soîe qui termine le premier rayon de la
nageoire du clos. Quand, on a,sousv; les yeux un nombre
assez considérable, d’individus, on ne tarde pas à reconnaître
qu’il y a sous,*ce rapport des variations fort notables-,
et que, soit différence de sexes* soit peut-être variations
dues aux saisons, o n }*yo|«deux poissons, de la même
espèce varier cependant par le plus où moins long prolongement
dès rayous filiformes.de la dorsale. Il n’y a donc
pas de; doute que le Salmo edentulus de Bloch n’ait été
auparavant décrit par Linné. INon-seulement j’ai vu un;
assez grand nombre de ces poissons dans le Musée de
Paris,'mais* jç crois,avoir dessiné à Leyde l’individu de
Gronovius, et il est parfaitement, semblable à ceux qui
ont été ^rapportés par M. de Castelnau, y*.
4 Ml. de Lacépède avait déjà fait cette .réunion en inscrivant
son Characin carpeau dans la liste des espèces de
çê genre.
Le CtJ RI,MATE, U LIÉ. ,
( Curimatus ciUatus, Muller,,
L’espèce qui me parait se rapprocher le plus du Salmo
cyprirtoides de Linné; déçrit dans l’article précédent, est
XAnodus ciliatus de MM. Muller et Troschel.1
L’espèce en diffère cependant,-
1. Mwller et Troschel, H o r oe i c h t h y d e g i t oe , 8, et P- 25, t-. IV, fîg. 4.