de l’Académie de Turin1 ci reproduit dans l’Ichthyologie
de Nice; mais c’est aussi, sans aucun doute, quoique la
figure n’en soit pas très-bonne, ÏOdontostome transparent
figuré par le docteur Cocco9 dans son Mérnpire sur les
Salmonoïdes. Enfin, le poisson a reparu sous le même
nom dans l’Ichthyologiq italienne. Je suis. obligé de dire
que la figure ne nous fait pas aussi bien connaître, ce, seo-
péloïde que d’autres du même ouvrage. L’espèce a été
dédiée par Rissq .au ministre de l’instruction publique du
Piémont, M- Balbo. L’auteur parle de la rapidité de sa
natation, de la vivacité de ses mouvements. Il dit qu’il
habite les profondeurs de la mef de Nice, ne s’approchant
que rarement du rivage. La femelle fraie en été sur les
plages^couvertes de gale.ts.v - :„,.t „, ,
F. Des S c o p è l e s [Scopelus)..
Après avoir caractérisé les Gonostomes, les Chauliodès
et les Odontostomes, nous arrivons à parler des Scopèles,
dont let caractère distinctif et essentiel reposée sur la longueur
de l’intermaxillaire qui borde toute l’arcade dentaire
et s’étend jusqu’au .delà de l’angle, de la commissure. Le
maxillaire, caché derrière, lui, est presque aussi longyc’est
un petit osselet; grêle .et; sans, dents. Celle!; des mâehqfïes
sont petites, presque toutes égales ; elles sont en râpe
très-fine m r les palatins; mais le vomer n’en a aucune; par
conséquent les dents ypmériennes des Odontostomes ca-
1. - Risso,Acadérnre des scièjices/de -Purin, t. XXVƒ :p."2Ti2 ÿ tibvilib, Æg.’ 3.
2. Cpccp, L e t t e r e s u S a i n t . , tab. 4, £ t ÿ $[Sh
ractériserontautant ce getïre, comparé! celui des Scopèles,
que la forme singulière de leurs detfts mobiles et allotigéès.
Si les^dêiix genres quff îe ’WenS dé uommer^sont ainsi
sépateis l’un de l’autre, ils ont, aü contraire, dés affinités;
sensibles par la ressemblante de leurs intermaxillaires;- elle
lie les Scopèles aux^Chaülibdeâ et aux GonOstomes; ce
qui place les Seôpèles, que je viens de Caractériser, dans
la famille des Salmolnoïdeè; ' ■ • “
Nous connaissons un asséz grand nombre d’espèces de
ce genre, dont une hàbite le’s mers d’Angleterre et dé
Nofwé^ëjles autres sont abondantes dans la Méditerranée.
Deux d’entreWèÜesv furent d’a b ô /d ^ p o fïe è s la connaissance
des naturalistes parl^âjouyrages ^è^M. Risso. Cèt
iohthyologiste les plaça dans un genre dontiFlnèl^nnhis^
sait point du tout les poissons é tfo rt peû lés caractères,
celui des Serpes OU Gasteropelecus. Il le compdsa d’une
Serpe mîc rostome, qu’on n’aurait jaïnaiS'pm déterminer,
si nous n’en avions reçu $lfs; exemplaires étiquetés de la
main dé M. Risso. Sans ces ^Mciëüx documéhtsy aucun
naturaliste'naurait .pu débrouiller les confusions multi-
pliées ^ous lesquelles il avait ckché. ce poisson. .Les deux
autrè^ èspëÇes appartiennent au genre donfjious traitons.
Lorsque M. Guvièr vint & rétablir le véritable genre dé
Bloqh, et à reConnaître que Iâ Serpé microstome cônstÿ1
tuait un genre tout particulier, payant aucun rapport àVfeæ
le poisson de Bloch' et’’la Serpe Humboldt ou la Serpe
crocodile qui lui était associé^ net illustre et habile maître
constitua le genre des .Scopèles/J’ai déjà dit comment il
ne l’avait pas suffisamment caractérisé, ce qui explique
pourquoi les ichthyol’ogïsttes qui examinaient, sur les bords
de la Méditerranée, éès nombreux pfetits poisons,'ont cru