:• .'le préoperqule as l’arêt)e du limbe en arc concave. Quant au bord
montant, il est à peu près.vertical. L ’angle fait une petite saillie en
arrière; le bord horizontal est un peu arqué et assez^long. Je trouve,
comme dans lesjjrâissops voisins des Saurus, un pgtit. opercule à
bords sinueux, prolongé en pointe, un sous - operculé assez grand
et un interopercule étroit et oblong, caché soü's le limbe du préo-
' opercule, et assez semblable a cette partie de l’appareil ôperculaire.
Le müseaii est aplati, assez large, un peu en ogiVe. La mâchoire
'.'inférieure dépasse« la supérieure. jCes, différentes pièces sont assez
séparées et les branches sont plates eL courtes'.. La mâchoire supé-
, rienre est bordée par des intermaxillaires grêles,, derrière lesquels
sont des niaxillaires assez lon'g^; élargis en palette et arqués de maniéré!
embrasser les branches de lamoâchoire inférieure en recouvrant
l’angulaire et à ne montrer leur partie élargie'q]u?au - djîs&qûs
• * dé la gôrge. Les délits de l’intermaxillaire sont très-petites, toutes
éSlggalefs. J ’ên voisUix plus pointues sur les deux tubercules^e farc
' osseux .'du chevron" du vomer. Ü.y en a de petites 'sur les. palatins
et sur la lângue. La première dorsale commence au second tiers..du
4 . .corpsyellë est assezjhaüté de l’avant. L’anale est courte; la caudale,
petite, est peu fourchue. L ’adipeuse répond à l’anale. Les pectorales
. - - sont longues et étroites ; leur pointe dépasse' beaucoup l’insertion
cfes ventrales, qui répond à très-peu de'chfpi|e;près au premier rayon
dè la 'dôrsSlé. Le premier râÿon des nageoires paires inférieures est
^■ prolongé en filèt. Les derniers sont courts, déboîté que la ventrale
est ici faite à là: manière ordinaire.* "
B. 10; D. 11; A. 9 ^ . 21; P. 16; V. 9.
Je suis très-sûr des nombres que j’indique, et cependant je vois
que le prince de Canino ne compte que neuf rayons à la membrane
branchiostège, etqu’il donne dix-neuf rayons à la pectorale. C’est
cependant sur un exemplaire envoyé par lui que j’ai vérifié ces
nombres. Ceux des autres nageoires sont conformes à ce què j’ai
; trouvé. Les écailles -sont très-rudes et composées de stries concentriques
très-marquées. La nooleur est verdâtre sur le dos, plus pâle
sous le ventre; le tout à reflets argentés. La caudale est verte. Les
igrand^-yeux sont surtout remarquables parce que l’.iris est coloré
if) en. yert très-intense. Je vois des Lâches; nuageuses plus marquées sur
jhjSeg petits individus que sur les grands. -
La description que je viens de donner est faite d apres
f exemplaire long de; deux pouces-et demi, que le prince
de Canino* a envoyé à nos collections nationales. D’ailleurs
41&US\en; possédons deux autres à peu, près de ménm taille,
pri's».lîi^àît)les par M. Savigny. M. Bibron en a ràpporté
plusieurs exemplaires du canal de Messine; j’ai donc pu
m’assurer, par la comparaison' d’un assez grand dombre
d’individus de toutes taillés des caractères'de cet Aulope,
qu on prendrait aisément pour un jeune des espèces précédentes,
si la grandeur des yeux, très,-rapprochés stir le
haut du crâne, ne démontrait bien vite que l’on a sous les
yçux üne .espèce particulière. Les principes de «nomenclature,
que j’ai admis jusqu’à présent, auraient dû nje faire
désigner cêtte espëce'sbus le nom düAulopus chlorophthal-
mus. J’aurais ainsi désigné une des particularités les plus
nôïabfès de ce poisson; mais, puisque je l’ai trouvé dédié
a mon célèbre ami, Louis Agassiz,les ichthyologistes seront
d’accord avec moi pour concéder à cet illustre zoologiste
la dédica-çe de cette espèce.