à la décomposition de la roche calcaire,, qui, dans cette? partie: de la nécropole, e s |
peu-,¡compacte--et toute fendillée^; parce q u ’il est facile de comprendre que l’application
d u n en d u it su r les parois du, roc même n ’a u ra it pas longtemps empêché certaines
portions nouvelles de se .dégrader, les plus anciennes p a rtie s . étagfe déjà atteintes.
On peut c ite r encore le tombéau de Bekenranef, hauti fonctionnaire qui vivait
sous les Psammétiks. Ce tombeau..est e n tiè rem en t taillé dans une roche peu homo-
gènp q u i.a nécessité u n revêtement., .général de calcaire fin. La salle d’entrée, la
principale, était ¡sqqtenue par six piliers, et l’allée médiale taillée, en berceau était
revêtue d ’une voûç# en claye.au, p a rticu la rité qui se retrouve aussi su r des monuments
funéraires du.second;empire,.;,
Ces démonstrations!; achetées,,; qu ’on .nous permette d’appele%}’a ttçntipn su r ce
qui a tra it aux voûtes dans certaines pyramides'; par exemple daps ¡celles de Méroé et
de Djebel-Barkal ; à propos, desquelles M. Iloskius, parait ®’être si,-singulièrement
mépris : car il regarde les pyramides d’Éthiopie comme des .monuments plus anciens
gué ceux de la ,Y,allée ¡d'Egypte; et par suite, il attribueij jin v e n tio n de la voûte aux
Ethiopiens, qui,,,selon lui, a u ra ien t été conduits à sa découverte e t à sa mise en
pratique par la recherche du moyen de ré s iste r aux pluies tropicales : Le portique
d’une de ces pyramides est surtout curieux parce qu ’il est voûté en segment de cercle
avec clef de voûte : Cette voûte est alternée, tantôt en quatre, tantôt en cinq pierres,
mais employées d’après le même principe, malgré cette irrégularité,, puisque les
pierres sont taillées en voussoirs et tenues ensemble par leu r pression latérale.
Quant aux pyramides de Djebel-Barkal, on voit su r le; devant de d’une d’elles,» un
édicule où se trouve u n e voûte ogivale, dont chaque arcature est composée d e>,six
pierres taillées suivant la courbure et en forme de voussoirs; on y remarque que les
pierres ne sont pas jointes au moyen d’un m o rtier, mais que, c’est une couche de
petites agglomérations pierreuses, liées par im m in e n t assez, tendre, qui recouvre les
joints.
O B É L ISQ U E S , P ILO N E S , SP I I IN X , COLONNES E T P IL IE R S .
O B É L ISQ U ES .
L’obélisque; tel est le nom que l’on donne, encore aujourd’h ui, d’après les Romains
qui eux-mêmes le tenaient des Grecs, à de très-hautes pierrbs levées, taillées ordinairement.,
à quatre faces, dans un e forme légèrement pyramidale, et se te rm in a n t en
pointe par u n pyramidium : c’est ce qui les fit appeler en grec oSefoi (broches),
Les Italiens modernes-les -appellent Guglie, c’è'st-à-dire dès aiguilles, et les Arabes
les distinguent sous le nom de Micellet Faraoun, l'aiguille de P haraon (Micellet-signifie
une aiguille dont on se sert pour des;ouvrages très-grossiers).
■ On croit aussi •¡110 le mol-tór* ‘('tm français s ille j, qui vient du verbe « a u (sto)
être .d eb o u tllom qu’on: donniati-éM*8Ü%Üqitli*«?*à: bèaùcimp de monuments historio-
graphiques ou commémofatifs, signifia- chez léfc Grêcs-fa m im e 'diÔsfe q a ’obiüque. En
'effet, une inscription grecque trouvée-, il y a quelques'’années; à Philai, sù r le piédestal
d’u n obélisque renversé, transporté 'depuis en Angletèïré,' !én fait m'éntïôtt ’soüs le nom
de stelé : on e a i t 'é p em e n t cfûiiïês Grecs sé'SéWiréfi® déi;cd n'éïii pour désigner
tout monument monolithe Sur lequel on tra ç a it deá caractères; et que Hérodote
appelle5-ainsi Jèeùx q-u’il d it avoir été élevés p a r S'éSèstns dans’les pays et 'chez les
peuples qu’il avait subjugués:'-- •
Llüsage despíerrés áéiOM et-des pten-es écrites''fut tlrop,'gêïi!éral pour avoir besoin
qu ’on en rappOW’fe i'i'd ^p reuV eS . O ^ fe n cè .:f f e è i ''c h ^ i J e ,-Jjib«pïe'’ doit- mesurer
ces sortes d’ouvrages à la g ra n d e u r des matériaux dont il peut dis|iôser 'Lés masses,
énormes de g ran it q u e | j ® | ù t e Ëgypte; p ré s en ta it Mif PeijrlOítatioiií't e 'É g y p t i e n s
du ren t leu r suggérer l’idéei!d e porter au plus h a u t point l’èltevation dè‘ leürs éièlà où
oMKttpu»! on sait qu’ils en firen t ù n de® p r i n c i p a u x ’Ornements‘de leurs temples et de
leurs pal ais;.
Nous ne nous arrêterons pas. à combattre lés conjectures de Kircher, de Goguet et
de B ruce, qui ont cru que les obélisques avaient pu servir de gnomons : il en sera de
même q u a l f à l’opinion de Piérius 6t de 'Béllon qui tend à faire regarder les obélisques
comme des monu^lnts-funérawésl'félle e fià u s s i péfi-vraisemMable : Car pour ré fu te r
victorieusement ’ce® erreurs; çil s ù f # d ê dire que partoutèoù il# obélisque® sont restés
èn place, ils sont toujours gémiñésV-^ipiabétccóte à c ô te ,.# u n e assez petite distance
des massifs d’un pylône, pour eii 'décorer Ftetftrèemeomme nous l’avons vu encore à
Louqsor e t à Karnac,
L’artiste qui exécuta, au temps de Sylla, la mosaïque de Pales trin e, image abrégé®
de l ’Égypte, y a fait voir deux obélisques placés de même à 1 entrée d u n temple ; cette
disposition constante (à laquelle on ne connaît d’au tre exception que celle’d ’u n obélis-.
que-, élevé par Ptolémée Philadelphe en l’h onneur d’Àrsinoé, au centre d u ne enceinte)
ne. permet donc pas de supposer que les obélisques aient jamais servi en Egypte à d étermine
r les solstices et les équinoxes p a r la mesure de le u r ombre : de plus la découverte
du système d eT é c ritu re hiéroglyphique, e t p a r suite la lecture du texte des inscriptions
gravées su r les obélisques ne laissent aucun doute su r leu r de stination; elles
nous apprennent que ces p ierres colossales servaient à consacrer la mémoire des rois,