pas à pas, la marche de leurs progrès chez les Assyriens et chez les Grecs, sera-t-ori à
même de saisir les vraies lois du développement de l ’h um a n ité ; et l’in té rê t puissant
qui s’attachera à la solution de ce problème ne permettra plus de la regarder comme
u n préjugé historique.
LIVRE DEUXIÈME
DESSIN
Formes'de la n a ta le et de la r ie ; eau es de k m
t tiens - Composition, esquisses - types hiératiques, ligures hybrides - Représentations-satiriques.
Conclusion.
FORMES DE LA. NATURE E T DE LA H CA U SE S g « L EU R IN T E R P R É TA T IO N ANORMAL^,
PA R L E S Ë 6 T T IE N S .
Le dessin n ’est pas d’invention humaine ; c’est la nature, {ffdtfura rerurn, selon la
définition d e s^ n c ie n s ) qui en fut, dans son ensemble, la première et la plus parfaite
ébauche; e t c’est à la n a tu re que jÿousSmmesir;ed®abftS de son emploi ; parce qu’elle
PR çn | soin, chaque jo u r, de le mettre ^ u s a g e popr p réciser les objets : cela est si
vrai A f i l suffit des-plus grossiers contours pour f a i j || naître, dans notre esprit, l'idée
d ’une chose matérielle.
C’;est en oïiscrvant la n a t u r e , dans l’élaboration de ses chefs-d’oeuvre, que l’homme
a songé à lui,eu dérober le p rin c jç çm êm e , qui./.st. le dessin.
Ce principe est tellement essentiel à l ’a r c h i t e ^ ^ , , U à s c u lp tu r ê iit à la pe in tu re ,
que çés manifestations de l’esprit hum a in sont E m p r is e s , généralement, toutes trois,
sous un e dénomination commune : les arts du dessin.
On sait, j j effet, q u je ^ a rc h ile c tu r e i l .est l ’élément générateur ; e t que, si, en
/peinture, son u n i S avec la couleur est indispensable à l'expression d’ensemble, à ce
point q u ’il doit y occuper, également, la première place (et ce, sous peine pour la peinture,
lorsqu’il arrive au dessin d’y pe rd re sa prépondérance su r la couleur, de co u rir à
sa riïine et à sa décadence) ; en sculpture, forme e t contours, il est to u t; en u n mot, il
est la sculpture elieamême.