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de l’âme qu’ilc e s t chargé de conduire à’-la»lumière êteruelfe, Osiris-, . f e t f f l l é t a i l
autrefois1 d e sc en d u isn i la te rre . Être bon par excellence, il asait-adouci lès moeurs
des hommiésvçar la 'p e rs u a s io n ’ et W bienfaïsàneè, mais il avait succombé sousH.es ■
embûches de Typhon (nom grec dé f e t) ,- s o n frère,, le génie du mal, et pemhmi
que ses d eux soeurs, Isis et Neph'tis,¿recueillaient sonæorps q u i ,avait été je té dans
le fleuve, le Dieu: rêssii § |t a i t dferi'tredes morts, et apparaissait à son fils llorus S p Î T
ins titu a it son vengeur. C’est ce sacrifice qu’d f avait autrefois accompli en faveur des
hommes qu’Osibis renouvelle ici en faveur de l’âme dégagée .-des, liens t e r r e s t i | | l
Non-seulement il devient son guide, niais il ¿(identifie à e lle ,-il l'absorbe en son
propre sein. C’est lu i alors qui, deyeiru le défunt lu i^ êm e i s s e s o um e t ||lo u le s le s ,
épreuves que. celui-ci d o it'su b ir avant d’ê tre proclamé ju s te , c’est iui qui,: à chaque
âme qu’il doit sauver,, f llg iit les M rd ie n s des demeures infernales et combat le s !
monstres compagnons de la' nuit et d é la mort. C'est lui enfin qui, vainqueur, (les .
ténèbres avec l'assistance- d’Horus,.»S’assied au tr ih u n » |;e ,s u p r êm e justice, é ||o u v re
à l ’âme déclarée pure les. portes du-séjour, éternel.
LÏSùarts n aq u iren t donc de la religion, é t ce fu t pour orner les (temples îç| | îè e n c
eintes sacrées, q u e 'la sculpture e t la p e in tu re firentrieurs premiers essais : du. resté
Î f é fait q i ÿ ê ’a p p liq u é j,p ié rà .d ’histoire *de la: civilisation égyptienne »Se r e t r o u v ||r a g
2i\ l ’origine de -ch aqw p e u p le ^ Dans, les plus anciens .monuments de:. l’Inde et d l
T É g y p te |j|om m e dans ceux du nioyen â g e , Ta ich ite c tu ie , la statu aire, ia peinture
sont Tes; expressions matérielles de la pensée religieuse.
Chez les Égyptiens,'ife prophètes ne permettaient .point à ceux qui fondaient les
métaux1, ni aux statuaires, de représenter; les dieux, de. p eur qu ’ils né s’écartassent
dés règles;-.’
Dans lés ¡temples d e l ’Égypte, d it Platon, * n 'a jamais permis ¡et on ne permet
w |a s encore aujourd'hui, ni aux peintres ni aux autres ¡artistes qui font des figures ou
«filtres ouvrages semblables,«de rien innover, ni de s’écarter e n r i e n de c e q u i ^ H
’réglé, par les lois du p a y s -^ Î si l’on veut y faire attention, on tro u ie ra chez eux d,e|;
ouvrages de p e in tu re et de. sculpture faite depuis dix mille ans (quand je dis dix mille
ans,-ce n ’est painpour a in si dire, mais% la le tlre fjq u i n e sont n i plus ni moins;beaux
ceux d’aujourd’h u i, e t q û i-o n té té travaillés sur les mêmes règles.
RITU E L FUNÉRAIRE
On a rencontré, dans l ’in té rie u r des -cercueils des momies, des statuettes ,çnr^
tenant, des papyrus p ortant pour titre : Livre de la-manifestation, du jo u r ; ce sont ces
IX,T1\0D1:CTH>N l ilS ïO U li jl 'f :. i ;
manuscrits a u s q f s f j d é n n é le nom de n t u e | f u n é r a * l T P y | r o u x c toute la
d o c t r i i i fM i l ! à W vie
On sait qu un n tu e l f^j. un ensemble de pie scu p tio n s religieuses : ceux-ci sont
donc l’ensemble; de|:; preSCriptions;';:auxqueHes sont soumises lés. âmes pour obtenir
la béatitude éternelle ; rien n’e s tÉ p n c plus naturel que de retrouver su r les monuments
des représentations.qui parlent pour ainsi dire aux yeux.