s’évasait, ju sq u ’à l’extrémité inférieure, où le tube était te rm in é p a r un large pavillon.
Septièmement, le km k em où tympanon, sorte de tambour de basque qfte les antiquités
égyptiennes représentent sans la forme d’u n carré long, légèrement déprimé/sùr
les bords des grands côtés ; ces bords sont recourbés en dedans et u n is à angles aigus:;
on ne connàit. pas non plus soii nom égyptien; nous l’avons désigné sous son nom copte.
Huitièmement, lW'orotofo» ou instruments sonores de percussion ; a ésímonuinents
nous en font connaître trois espèces : la première, en forme de cymbale, é ta it formée
d’u n métal mixte de cuivre e t d’a rg e » , elle avait environ cinq pouces de diamètre : la
deuxième consistait en deux tiges cylindrique^^légèrement tejirbées d am sH partie
su p érieu re, de bois: sonore ou de métal, et qu’oA: faisait résonné» en | g fraPPa| |
l ’une contre l’autre dans un mouvemeritéhythmique ; enfin le sistre est la troisième ; qe j
fut longtemps le seul in strum en t sonore de l’Égypte connu des savants : Les peimWires des
monuments dé Thèbes t e r n i s s e n t des exemples de sistres, à trois ou quatre verges,,qui
ont Jeux ou trois anneaux passés d a is les verges, et aux extrémités terminées en c.ror
chets. D’autres: sistres n ’avaient pas d’anneaux et ne produisaient des sons que p a r la
permission de verges transversales d’inégales longueurs et terminées également par
des crochets ; il en existe deux de ce genre au musée de Berlin ; l ’u n iÇ h u it ponces de
hau teu r,-Mu tre sept. Le premier a q q ltîb barres, l’aü tre trois : la diversité de longueur
des barres produisait des •intonation® différentes selon qu’elles étaient frappées
avec un morceau de métal, ou de bois-.
Le nom égyptien du sistre serait sescesch, d’après Rosellini.
Dans to u t ce qu’on connaît de sculptures e t de peintures des monuments déàÉgypte,
d it M. Fétis, on ne voit pas le-sistre içOncerter avecflfeJ autres instruments;; p resque
toujours il est représenté seul dans des cérémonies religieuses, et dans beaucoup de
scènes, il a une-signification symbolique.
En faut-il conclure que le sistre n ’était pas plu®,un in strum en t de musique que
la sonnette dont on fait usage dans ¡lés;, cultes grec /e t catholique? cela ne parait pas,
inadmissible; car le sistre, par les diverses longueurs de ses verges transversales,, nous
prouve qu ’il produisait des into n a tio n s variées, e t qu’il était, oonséqueiTOJíent, 1111
é lém e b îd e musique plus: réel que la cymbale, q u i* e p roduit qu ’un son indéterminé ;
quoiqu’on ne la classe pas moins pa rmi les instruments de p e rcu ssio fc '-ÿ
Enfin neuvièmement, plusieurs espèces de tambours innommés qui rappellent la
crosse caisse, consistant en deux peaux tendues formant le s deux côtés d’u n j t e g
cylindre creux, e t en u n e sorte dè tonneau large pu de petite dimension-^ous forme
d’entonnoir, et su r les bords duquel était collée un e peau séchée, q u ’on frappait av ee 'lo |
doigts pour marquer le rhythme.
Nous nous arrêterons ic i. Noqskie,cjKons! B ^ q u ^ l soit de notre compétence de
rechercher : sid a chant, c h e z les anciens % p ti e îis , était individuel ou collectif, et quel
devait être son caractère ; s i l existait u ||y s t èm e tonal de musique;;/®! les Égyptiens ont
eu u n e notation de la musique? 11 nous serait impossible, du reste, quand nou,s le voul
o n s , de répondre, d’une în a n iè p tan t*® $ t p e u ^ e r ta in e , à i p , questions. Espérons
que de prochaines découvertes m ettront la science historique e:i mesure de.les. résoudre.
INVENTION DE L ’ É C R IT U R E . D E S LANG UE S SA C R É E E T /if lILG A IR E .
L’écriture est vgnue beaucoup plus ta rd q u ’on ne- le pense. Il |g a lieu de croire
q u ’o n s’est longtémps borné à la parole®,! qui elle-même ne Llélevait pas, beaucoup
d’abord au delà des onomatopées; e t q u e .e e n ’est qu ’alors que les. ressources de la
parole, circonscrite àSè-zpôimtu eu ren t été reconnues .trop insuffisantes, qu ’on eut
recours à un langage iiibins fugitif.
L’écriture a été d’abord purement figurative ou.imitative; on dessinait un cheval,
u n arbre, etc., pour donner l’idée d’u n cheval, d’u n arbre : Mais une écriture
si limitée dans ses moyens d’expression ne* p o ù v a i^ ü ffire longtemps, parce que les
existences immatérielles, les idées abstraites, échappaient à des moyens d’expression
si bornés ; . # l’on eut'-recours aux symboles. On représenta alors non-seulement les
objets matériels, m ais encore les idées abstraites, ellès-mèmes, par des ligures sensibles;
ainsi l’idée de force fut représentée p a r un lion : l’é critu re étant devenue par, suite
symbolique ou métaphorique, il y eut alors deux espèces de signes ; les uns représentèrent
directement l<if objets, les è itr e s ne les repré sentè rent que d ’une manière
incidente et détournée; enfin elle se compléta par plusieurs signes, correspondant à
des nuances plus variées et plus délicates : mais ce langage, figuratif e t symbolique
tout à la fois-, cessa de bonne h eu re d'êtres: à l’usage de-tous:;: il p rit aveu-le
temps un caractère idéographique; et les signes, devenus la p lu p a rt conventionnels,
n’eurent plus souvent que fort peu de rapports avec les signés primitifs. C’e st ainsi
que chez les Chinois lés caractères : de l ’é c ritu re /a c tu e lle n e ,s o n t qu’un e corruption,
une dégénérescence de®/ signflj anciens, qui représentaient exactement les
objets,
L’étude comparée des divers systèmes, d’écritures conduit à des résultats curieux,
quoique inexpliqués jusqu’ici : Dans. l’Asie orientale il n ’y a pas d’é critu re alphabétique,
ni d’écriture figurative; l’é critu re y est idéographique, c’est-à-dire qu’elle
exprime des signes d’idé e s, et non des- signes de sons. L’é critu re alphabétique se