NOTICES DESCRIPTIVES.
Il existe au pied de l’escalier un puits profond de plus de 9 mètres, au milieu duquel l’une'
des parois est percée d’une porte qui conduit dans une petite salle à plafond Cintré.
A l’étage supérieur, dans une galerie située sur la droite avant d’arriver à l’escalier, on
trouve un autre puits dont l’orifice occupe toute la largeur de la galerie à l’exception d’une
berme étroite réservée sur la gauche pour le passage. Si l’on n’a pas un bon cicerone, on ne
peut prendre trop de précautions : un faux pas, l’ignorance ou l’oubli de ce gouffre béant taillé'
sous vos pieds pourrait faire trouver place dans ce tombean où l’on n’était venu qu’en visiteur.
Au fond de ce puits, une galerie faisant retour en équerre conduit à une salle où il y à un second
puits. En y descendant on trouve la porte d’une chambre qui conduit à deux salles d’une assez
grande largeur, et qui ne sont pas de plain-pied : le sol de la pièce la plus reculée s’élève brusquement
d’environ 2 mètres sans qu’il y ait de marches pour y monter. Cette dernière salle
paraît avoir été la plus importante du monument. Les parois sont ornées de quatorze nichés arrondies
au sommet, qui devaient sans doute recevoir des vases funéraires jou des figurines commémoratives.
Une excavation pratiquée dans le sol servait probablement à retenir le sarcophage de
l’hiérogrammate ; mais ce sépulcre, violé à une époque très-ancienne (1 ), ne présente plus rien
des dépouilles ni du monolithe.
Il est probable que les salles excavées dans les deux puits durent seules servir à recevoir
les momies et furent comblées après le décès de Pétamounôph et de sa famille. Le reste de
l’hypogée était ouvert au public et servait de monument commémoratif; mais, usurpé à une
époque plus récente, il servit probablement de tombeau charnier public et fut encombré de
momies du peuple.
Pour bien comprendre la distribution et l’immense étendue de ce vaste et mystérieux souterrain
à trois étages, il faut en avoir le plan sous les yeux ; sans dessin, il est impossible de se
rendre compte et de se faire une idée de ce labyrinthe funéraire. A l’exception du puits et des
canaux, toutes les parois de cet hypogée sont entièrement couvertes d’hiéroglyphes exécutés
avec soin et dont quelques-uns portent encore des rares traces des couleurs dont ils étaient
rehaussés; toutes ont été effacées par la suie d’un incendie et les excréments des chauves-souris
entassées par myriades dans cet hypogée et dont l’odeur fétide et irritante vous forcé à raccourcir
le temps de votre visite.
Cet hypogée plus beau que ceux des reines, plus vaste que ceux des rois, et probablement
avant l’incendie aussi magnifique qu’eux, témoigne du pouvoir et des richesses de la caste sacerdotale.
Le personnage pour lequel ce tombeau fut creusé vivait sous le règne de Horemneb,
pharaon de la x v ii i® dynastie.
Le grand prêtre Pétamounôph occupait près de ce souverain les plus importantes fonctions
de l’Etat : il était scribe royal, chargé du sceau, le voyant et l’écouteur royal, etc. Il paraît
même avoir été régent du royaume pendant l’interrègne qui sépare Horemneb de Ramsès Ier. Du
reste, la figure de ce grand prêtre ne prévient guère en sa faveur, et si le portrait reproduit
maintes fois dans ce tombeau est bien exact, Pétamounôph n’avait pas une physionomie propre
à se concilier le i espect et l’admiration des peuples. Depuis longtemps, il paraît, le vulgaire rie
se laisse plus conduire par les signes naturels de la bonté et de la puissance ; il accepte celui qui
s’impose et sait se faire craindre. Si un intrus joint à cela quelque titre à la vénération, il est sûr
de régner tranquille.
(1) A l’époque de l’expédition d’Egypte, il n’y avait déjà plus de sarcophage, puisque les savants hésitaient
sur la destination de ce monument.
Tem p l e e e Da n e g u e ; p l a n ® Ï p e e t p o r t e l a t é r a l e . - xvm- dynastie.
J’ai réuni;, sur cette p g f t les représentations
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haute et de la basse Ëgypte.
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Le H d’Eléphantine était dédié à Kneph ou Chnoubis, H H H D H H B
• ? i t MRMi aux cataractes 11 fut élevé par ordre d Aménophis 11 1 , qui y était
“ f S t " r e i n e faisant des offrandes à Kneph, dans sa bari. Dans la partie supérieure
représenté avec la divinité et la déesse Saté. Sur une des colonnes
on W t le^ou^de Ramsès IV sculpté. Des réparations ou des additions faites par Osirei étaient
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è l e « t e X L l t é et de pureté. On ne peut s’empêcher d’y reconnaître le type des premters
tempte gZ . Cette disposition est conforme à celle que l’on appelait pénptére chez les anciens.