ajouter encore à ces.formes elles-mêmes, d ’autres formes accessoires,qui sont les ornements.
Sandale en natte. Sandale en cuir.
Couteau en bronze.
Attelages de char. Chat en bronze.
Ces vérités ont été de tout temps, pour ainsi dire, banales ; mais il était absolument
nécessaire, ici, de faire -toucher du doigt leu r existence, comme bien détermi-
née, chez les peuples les ptasianieiens,;par ce fait que. leurs re p ré sen ta tio n s.figurées
renferment presque tous les spécimens de ra rffindustrie|..connus de nos jours.
’ ' Certains bas-reliefS égyptiens nous m ontrent de s;d rap iers, des tailleurs, des arm
uriers travaillant comme-oeux de notreA|mps : ils nous font même assister à la fabrication
des éloffes. On voit tous lés tfâyailleuçs'déVider, filer; carder-, tisser.et te in d re ;
on en voit même im prim er les étoffes avec dès taoicpaux de bois-gravés. '»•
' Il est donc impossible, en .lace de. pareils témoignages; de ne-pas reconnaître un
p a rti pris dans les fables dont on a e ito u ré cet® aiïtiqîïe civilisation; car non-seulement
l’on s’apeïçoit, dans séës'taWeaux, q u ’ils possédaienlt le métier;- la navette, la quenouille,
la trame, etc. ; mais encore qu’aucune modification mécanique n ’eut lieu d u ra n t
le règne des pharaons, puisque lès outils et les procédés que font connaître les hypogées
des-pyramidesV se retrouvent identiques dans les représentations de la XXe dynastie.
On est frappé d’étonnement, néanmoins,-quand on s’aperçoit que rien ne rappelle,
en Egypte, les premiers essais d’u n a rt naissant ; et que l ’on est- forcé de reconnaître
que tous les monuments épars sur les deux rives’ du Nil; et. d o n t <les plus anciens
remontent à la VI' dynastie, manifestent, non l’origine de l’a rt égyptien, mais les
résultats d’uiie.longue expérience antérieure.