génie de l’artiste ne pouvait atteindre pour remplir leurs contours; e t malgré leur
taille gigantesque, il y restait toujours une grande surface vide qu ’on partageait
en tre des inscriptions hiéroglyphiques et de vastes scènes de bataille coupées d’une
foule de personnages ou d’autres représentations historiques, dans le genre de celle
que nous donnons page 240, provenant d’un pylône du temple de Karnak, et représentant
Hercule chassant e t emmenant les troupeaux de Geryon.
Cliar princier.
Les artistes égyptiens, n ’ayant pas la connaissance de la p a rtie de la perspec^
tive qui. enseigne l’agroupement, leurs batailles sont composées de groupes qui
au lieu de paraître s’enfoncer dans le tableau se surmontent l’un l’autre, dâns
une confusion si étrange que lorsqu’on voit ces représentations, ori arrive à se
d emander s’il était, réellement, possible d’orner, dans ces conditions, de bas-reliefs
convenables des surfaces d’une dimension aussi gigantesque. En tout cas, il faut