confirmé ses calculs, e t ont prouvé qjiïï le lever héliaqne de S in u s donne exactement
l'an n é e ju lie n n e à la latitude de l'Égyple, et que depuis 5500 ans il tombe
exactement le 20 ju ille t julien.
Donc les É g y p t i e n s ayant joui d'ü n avantage q u jq x ,seu ls , o * e u , celui d e pouvoir
observé} u n e é f o ile |ju i: d o n n a itiu s te M durée de l'a n n é e / on dort croire que
leu r année de 505 jo u rs 1/4 a été découverte en Égypte, et que cette p é r ^ Ç q u i
comprend le s levers héliaques de S in u s a çÿpstttué le u r «nuée-fixe. en leur don-
n a n t u n moyen de rectifier leu r année vague.
On a d it que le lever héliaquc dé Sirius était difficile à obsen-er en Égypte-
cause des b ro u illard s; mais Comme le levér de cette étoile:concordait avec le corn.«,
mencement dé l’inondation ( e . plus g ra n d ;p»énomène d q ^ g y p t e B o n comprend
que tous les ans p n a i t d û * ç préoccuper, avec stfin, de c e jè v p r h é l i a q | | sürtbut en
raison de ce fait. • .
En outre, les questions de calendrier sont, ou le s a it, des questions d histoire,
’encore plus que. des questions de calcul astronomique si donc le levei héliaque de
Sirius est revenu pendant 4000 ans, au 20 ju ille t proleptique, et offrait une base certaine,
u n moyen de vérification pour l’mstitutifflj d’une année-fixe, il ne n o u ÿ té s te ,
plus q u ’a savoir si les Égyptieniàmt eu la patience de rechercher la loi de « ^ r e to u r s
■pér■iodHique s. . , dit encore que le lever héliaque de Sirius, re ta rd an t a m e ttr e H
remonte vers l c i o r d , a rm a i t M ju ille t g H ■ à U g Ê
polis, le 22 à Alexandrie, et par suite qu’il y avait à peu près sept jours de distance
I en tre le momentlde l ’apparition de.ee. phénomène auxjdêux extrémités detfBgyptc,
laquelle est toute en latitude : A o # ré p o n d o n s qu’il est-probable, pour ne pas dire
certain que ce phénomène aurij été observé à la latitude de Memphis nu.d’lléhopobs
latitude à laquelle le piénomè'neia lieu le 20 ju ille t prôleptique. En outre, ■ ■
étant exact pour cette latitude surtout, o t f l l r a fait a c e tte - é p o ^ e une convention
analoguc à celle que font aujourd’h u i lqs astronomes pour le méridien initia} a
ils rapportent toutes les longitudes. . I
Dans son commentaire su r Aristote, Ol-ympiodore, qui flonssait H g H j
„aire, d it que d e | | n temps le lever héliaque de. Sirius ë s tg im p té pal- les Alexandrin
s i la la titu d e de Memphis, et non à la latitude de leu r ville S i-l’on combine
ce témoignage avec le ré sulta t des calculs a stro n om iq u e s ,® : esbvCondu.it a celle
conclusion que le c alendrier égyptien a été établi à Memphis ou 4 Héliopolis, es
. plus grandes, villes: de l’Égypte avec Thèbes' : c e 'c a le n d rie r ig tu r a it donc pas é té
formé à Méroé, n i dans l’Éthiopie, comme quelquesmns l’ont prétendu.
.Nous avons d it plus h a u t É ’Eudoxe avait rapporté de l’Égypté .une période de
quatre ans qui é ta ife en s é e ramener les m ê m e s phénomène* météorologiques; cette
période était rattachée au 20 juillet,- elle té ta it <}e 1460 jours, e t comprenait autant
deYfe-s que la p éM d e ^ ^ i a q u e comprenait de p lftodes^de p â t r e années fixes.
On a c iu p e cette période de *1460 a nM y k it s e r v i d | r è 3 aux Égyptiens : é e s t une
erreur.' Les astronomes s’en ^ so n t servis sans p e " les Égyptiens, p o u r i c e l ^ l ’aient
employée c o R a e p e r p ^ c h r o n o l o g i p e . Geqïiiius, qui eil fait mention le prem ie r,
n ’ën parlé que comme d’une ère astronomique.
Ce fut spint Clément d ’Alexanârié'iqui en inaugura l’usage p o S la chronologie* .
én disant que la sortiefdëi Juifs (l’exodef eut lieu 545 ans avant la p é rio d fjo th ia q u e ,
cè qui reporte cet événei&ent à 1667 ans avant J.-C. Remarquons que Clément parle-
dé la période sothiaque, c’&t-à-dire seulement du renouvellement qui eut lieu 1522
ans avant .J.-C. Nous savons assigner c e tte 'd a te ? c a r Censonn, qui v n a it^ |3 8 ans
iffiïè s J.-C., pa rlant de Sirius et de. la période sothiaque, d it qpe le premier Thoth
vague p artant avec le lever héliaque de Sirius, le renouvellement avait/ eu lieu le
20 ju ille t de l’an 139 de J.-C W Quo tempon canioula solet, » dil-il. Le renouvel-
iement précèdent remontait donc aiq 20 3u ille t p ro le p tig e de l’an 1322 avant J.-C.
Théon en f à i è f ^ i mention.
Il est donc probable q u ê t e chronologistes se servirent u h i ||è m e n t de la pre-
mière période sothiaqûe, comme ils se servirent plus ta rd de l’ère vulgaire; car
si les auteurs récents s’èri servent dans leurs supputations* chronologiques, on ne
voit pas que lés Égyptiens eux-mêmes en a ient jamais fait usage. Du reste ce que
nous venons de dire de l’introduction tardive de la période sothiaque comme ère de
chronologie pet® être étendu à presque toutes les ères célèbres de l’antiquité.
L’ère des Olympiades ne fu t pas employée dès 776; Timée de Sicile est le premier
qui en fit usage ; on supputa longtemps les années par la succession des archontes ;
* comme à Rome on compta par consulats, avant que Yarron eût in tro d u it 1 usage de
dater de la fondation de Rome. 11 en fu t ainsi de la fameuSÇère de Nabonassar qui
commence au 1er Thoth vague correspondant au 26 février, 747 avant J.-C. : Jamais
les Chaldéens n ’en firent usage; ce fu ren t les astronomes alexandrins qui, ayant
besoin d’établir u n p o in t fixe auquel ils pussent rapporter toutes les observations
astronomiques des Chaldéens, en firent, les premiers, usage dans leurs supputations.
La seule période à long terme qui, dit-on, a it une assez haute an tiq u ité , serait celle
de soixante ans que les Chinois employèrent.
On a présumé cependant, d’après u n passage trè s-rem a rq u é d Hérodote, qui
a fait le désespoir des commentateurs, que la période sothiaque é ta it employée eh