d’albâtre du musée des antiques de Paris;, u n e inscription en caractères cunéiformes
s’y voit au-dessous de l’inscription égyptienne.
5* Artaxercès Longue-main, qui succéda à Xercès; il réprima une révolte des
Egyptiens, qui avait éclaté à son avènement. Son nom'.’s è lit Arlak-h-tchfith su r les
rochers qui bordent une partie de la route de Qéné ii Qosseir. Sous le règne. d’Ar-
taxercès, eut lieu la révolte, la défaite et l a B o r t d ’In a ru s , .de chef libyèn qui së
jo ig n it aux Athéniens pour aider les Égyptiens à secouer lè joug des Perses. :
6“ Xercès II;
7° Sogdien ;
8° Darius-Nothus. Sous ce prince:, il y eut de nouvelles ré v ê lifij u n Égyptien,'
A m y rté e ,;’ioriginaïre de S â |s ÿ |l% tin t ' u n é i S ^ ^ lutte contre, les lieutenants de
Darius, et à la m o rt de Cevi’oi il se trouva en possession de toute l’Égypte; il y ré tàÿ
b lit l ’ancienne domination des pharaons! ainsi que les lois d u ’ pays, et le culte dés
divinités: nationales! '
Cette dynastie persane, la xxvn* de là lis te générale, dura ’cent vingt ans.
La xxvm* dynastie est saïte ; elle ne renferme qu ’un roi, cet Amyrtée qui secoua
le joug des Perses et qui fut le lib é ra teu r d é l’Égypte, H é ’àttacha à répa re r les monuments
que les Perses avaient mutilés, e t m ourut après u n règne de six ans,
11 serait peut-être logique de iiommerHomm e faisant partie de oéttè: xxviif dynastie
, Pausiris, fils d’Arnyrtée.
La xxix* dynastie: était originaire de la ville de Mendès: dans lé .D e Îoe ëlle compte
cinq rois et s’appellehdaijB: Manéthon dynastie memlésienne. On y rem a rq u é ’ Nou-
frouthph (que les Grecs ont appelé Neplieritesj, dont le nom sé. trouve su r les deux
côtés du trône d’une statue consacrée à cè r o i , statue de basalte noir, qui est à
Bologne. On trouve encore son nom gravé sur les rochers des environs de Philæ. Il
so u tin t des guerres contre les Perses, et conclut u n tra ité avec la ville de Sparte.
Le deuxième roi de la xxix* dynastie est Àchoris, qui régna treize ans ; il conclut
u ne ligue avec Évagoras, roi de Chypre ; les Lacédémoniens en trè ren t aussi dans cette
ligue, qui se rompit, mais fu t suivie d’une autre où entrè re n t plusieurs peuples de la
Grèce, et notamment les Athéniens, qui envoyèrent en Egypte un corps de troupes
sous la conduite de Chabrias.
Le nom d’Achoris, avec le titre de « Chéri de Chnouphis » , së trouve su r un
sphinx du musée de Paris.
Les trois autres rois de la xxix* dynastie sont : Psamméthès, dont la légènde est
au palais de Karnac; Muthis et Néphréus, dont le cartouche accompagné d’un prénom
se lit jNaïfroué.
La xxx* dynastie est sébennytique, et composée de trois rois, qui régnèrent pendant
trente-huit ans. Comme le Delta fu t le principal théâtre des événements pendant
toute la période transitoire qui suivit cé re to u r à l’autonomie, il ne faut pas s’étonner
que les noms de ces dynasties (saïte, mendésienne, sébennytique) a ient été empruntés
aux noms *de villes situées .dans la basse Egypte. Nectanébo Ier, qui a commencé cette
xxxe dynastie, fit la guerre aux Perses avec succès; le Nil lui v in t en aide : l’inondation
survint à propos, et força lès Perses à la retraite.
Agésilas v in t à la. cour de ce roi. Plusieurs monuments portent le cartouche
de Nectanébo Ier : On voit, par exemple, su r l’un, u n bras armé, symbole de la victoire
(nac/ii, victorieux), plus u n sphinx b a rb u , expression- de Neb, p rin c e , et à
côté, le nom de Nectanébo exprimé phonétiquement ; on le trouve aussi dans un
temple de Philæ, dans un e pa rtie restaurée du temple de K a rn a c,. et su r u n torse
en basalte, de beau t r a v a l | qui est à Paris dans ® s a l l e du Zodiaque.
Le deuxième roi, Tachos ou Téos, n ’a laissé aucun souvenir su r les monuments;
il fut détrôné par les Égyptiens, qui proclamèrent roi son neveu Nectanébo II. .Sous
son règne, les Perses voulurent en finir avec l’Égypte. Ochus se m it lui-même en
campagne, et après avoir d é tru it Sidon, il arriva devant Péluse. Secondé p a r des
Grecs qui connaissaient bien le pays, et notamment par Mentor le Rhodien, il fut
partout vainqueur : Nectanébo s’enfuit, e t les Perses re n trè re n t en maîtres en Égypte,
l’an 338 avant Jésus-Clirist.
Depuis ce temps; les Égyptiens ne recouvrèrent plus leu r liberté. Il n y avait que
soixante-cinq ans que, sous la conduite d’Àmyrtée, ils avaient secoué le joug des Perses.
Quoique le cartouche-prénom des deux Nectanébo soit le même, la différence
tranchée des signes employés à écrire le nom propre de ces deux rois ne permet
pas de les confondre.
A propos de Ce Nectanébo II, dont la destinée est inc e rta ine, il semble q u e lle s
Égyptiens se soient plu à entourer sa chute du trône de circonstances fabuleuses,
auxquelles, à l’époque ou les Ptolémées v in ren t régner en Égypte, le peuple ajoutait
foi : on sait, qu ’une trad itio n j||m p lé ta n t la légende? -d’Osiris, avait, sous ces princes,
déjà pris place (au dire de Diodore de Sicile) 'd an s les livres sacrés de l’Égypte, à
côté des véritables traditions nationales ; et que, par elle, non contents d’avoir attribue
à Osiris la fondation du royaume de Macédoine, les Égyptiens, allant plus loin, voulurent
faire croire, aussi, q u ’Alexandre le Grand é ta it un fils de leu r d e rn ie r roi Nectanébo II.
Ils racontaient, en .effet, que ce prince, après sa. défaite par les Perses, s’était réfugié
en Macédoine, à la cour de Philippe, et que se servant de la magie, dans laquelle il
excellait, il avait entre tenu des relations avecOlympias; qu’Àlexandre é ta it donc son fils.