qui fit b â tir le Labyrinthe, e t 'q u i était enseveli dans , la pyramide voisine de ce
monument immense,. Cet Ismendès, selon le même Strabon, était confondu par les
Grecs, avec le u r Memnon: -1
Le s e c o n d ,roi de cette dynastie est appelé Psounennès, Phunésès, Phusénès, dans
les listes de Manéthon ; on a cru le reconnaître dans Aasen qui- est donné pour fils de
Mandouftep dans la stèle nommée ci-dessus. Une concordance à r em a rq u e r,S e s t que
cette Stèle, est datée de l’an 46 d’Àasen, et que Iules Africain, d’après Manéthon, donne
précisément quarante-six années' de règne à Phusénès.
Les.cinq autres rois ne se retrouvent plus su r les monuments: Cette dynastie sest
contemporaine de David ejjj.de Salomon. Deux faits consignés dans la Bible et qui
arriv è ren t l’u n en 1Ü50, l ’autre en 1014, n ’ont pu malheureusement ju sq u ’ici' être
confrontés avec le témoignage des annaÎ’ls égyptiennes. Il s’agit de la fuite-ien Égypte
du jeu n e Iduméen Adad qui se dérobait, à la colère de David:'et du mariage de Salomon
avec la fille du roi d ’Égypte. Si ces rois égyptiens é taient n o n S é s dans la Bible,
« n p o u rra it comparer leurs noms à ceux q u ’ils ont dans Manéthon.
La n* dynastie contient douze rois e t est originaire de Thèbes, ainsi quejâxix*
e t la xvnf, qui renferment, la xix* six rois, et la xvm0 dix-sept rois. La xx° est peu
importante, du moins les monuments nous apprennent peu de choses su r les rois,
qui la composèrent. La xixe l’a u ra it été davantage; toutefois i! est à remarquer que lest
noms de ses rois, selon les; monuments, et selon les listes de Manéthon;, sont assez
variables,.ou même différents.
On c roit pouvoir expliquer ces d iff é r e n c e en disant que les rois, égyptiens avaient
plusieurs surnoms ; de sorte que souvent des surnoms très-différents ne désigneraient
qu ’u n seul et même personnage. Ainsi,- celui qu ’Ilérodote et Diodore‘4ppelIent Sésostris
est appelé Ramessès ou Kamsès dans Tacite et dans les monuments. Les rois de. la xvm%
de la xix* e t de la xx* dynastie p ortent des noitié qqj reviennent souvent : Rhamsès, Thou-
thmosis, Ménephthah. On les distingue su r les m onuments p a r des.Cirtouches-prénoms :
néanmoins on éprouve beaucoup de difficultés à les classer dans l’ordre chronologique.
La xvm* dynastie comprend dans Manéthon dix-sept roi?. Elle fut de .1
plus glorieuse et la plus puissante. de l'histoire ne paraissent pas
exagérés, lorsque l ’on so nge® la grande q uantité de monuments qui restent encore,
attestant l’influence réparatrice de c e tte g r a n d e dynastie.
La xvn®, qui est thébaine, compte six rois : le d e rn ie r, Ahmôs'is, refoula les
pasteurs dans la ville d ’Avaris. Cette dynastie est double : dans la haute Egypte domi-
na ie n t les pharaons successeurs de Timaos ou Coucharis; dans la basse Égypte régnaient
les rois pasteurs, au nombre de Sx. g»
La XVIe dynastie est tHébainê e t S m p i e n d cinq rois- Sous, le d e rn ie r de ces
c in f roqÿ, nommé T im ^ f ou C m Æ t ia , eut h eu l’invSsion des Hyfcsos, C’est à cette
dynastie q<Eusèbe arrê te Sa chronologie. Oii remonte ainsi ju sq u ’à Abraham, c’est-
à-dire aux lim É § |d e l’histoire positive et de l à chronologie chez les Égyptiens,
C O D p h ’OEIL SU R I. H ISTO IHU : <■
flous alidtiS faire connaître, fpmmairementy ^ q u e p a ra iss en t avoir été les castes
sacerdotales et militaires dans l’antique Egypte, Les quelques ü g a e iq u e nous consa-
cierons à l ’étude de ces mystérieuses piofondeurs historiques) et qui trésteront malheureusement
encifÿe télles ju sq u ’au jo u r où. les travaux persévérants des adeptes dé la
précieuse découverte dit' Champollion auront produit u n ensemble de faits- incontestables,
nous autorisent suffisamment, croyons-nous, à ne pas être terni de p réciser
soit la date exacte de l’origine d’un art, soit l'époque de son épanouissement, sSit
même le inomeut fatal dé sa décadence e t de sa disparition.
Cependant, malgré cette obscurité regrettable, il est déjà possible d affirmer que
l’Égypté, jusqu’à l’invasion des Perses et la destruction des archives de son histoire p a r
Cambysê, Avait été ünOSîohRrchîé régléëèpar des lois immuables; que les véritables
indigèneS-étaient toiis de condition lib r e , quel-que fût l’ordre dé là- caste à laquelle
ils appartinsse!® et qu ’il n ’y eut, pliez eux, réduits en esclavage,: que les étrangers
pris à la guerre, ou ceux qui, après avoir opprimé u n in stan t 1 Égypte, avaient été
gardés en cet état, comme juste punition des maux q u ’ils avaient fait souffrir au pays.
Les É g y p tie n s -# effet Considéraient tous comme nobles,, o u , pour p a rle r selon la
formule romaine, ious comme ingénus. ;
LèjSfondéinent de le u r législatio®||¡a:& leu r croyanogi à l ’immortalité de l ’âme, p our
l’obtention de laq u e lM its p ë te a ien t qu’il était nécessaire que le u ïs corps- fussent soi-
g n e u s ln |iS p im r v é à ‘-de la corruption, et a ss é zíco n serv éé fc te que leu r âmé pût y ven
ir habiter u n e is|co n d e fois- C’est à cette, c ro y ah o iîit aMx nécessités pratiques .qui eu
étaient la c o n séq u en c e ’(aussi bien dans lés, phosés du culte que dans les moyens qui
devaient p ermettre aux corps d’attendre lés tren te ou quarante mille ans après lesquels'
l’univers se retrouverait à son point de départ), que nous sommes redevables de ces
. étonnantes-Constructions, d é l i e s monument^; q S n p o u rra it supposer bâtis pour
l'éternité, t.-
Ces quelques m ots suffiront pour faire comprendre que nous sommes en face d une
.civilisation qiii n ’a pas eu d’analogue; e t l'on trouvera facile à expliquer, alors,
i l