su rto u t 1 idéal ; la foi ou la religion ramène l ’homme à la science des sciences, au
p rin c ip e universel, à la vérité des vérités, à Dieu.
■**V! ' ProPre du réel ou de la science est la forcèi pu puissance,, et pourisiieux
d ire : l’imposantI
« Le propre de l’idéal ou de l’art, c’est : le Beau I
* *■* *** seule, le vrai dans toute son én erg ig j'p ro d u it Ie S u b lm e fflÊ
« La présence du beau ou du sublime se manifeste dans le goût, qui naît de la
comparaison des diverses oeuvres de la sciences de l ’a rt et de la religion ; et c.’est
sen tim en t du beau et du vrai qui épure et transforme le goût en u n ju g em e n tS r et
irrécusable. L’art,,Çmeffet, . est, comme to u t ce qui tie n t § |l a te rre , c o é s S la fleur;
comme l’oiseau ; il faut qu ’il reçoive d’en haut la rosée v iv i f i a ^ , .et qu’il s'inspire
du vrai p o u r engendrer le b ien, que le beau seul donne aux hommes. L’imposant,
le. beau, le sublime; la science, lam o u r, la foi, sont/lle trip le .voile que l’homme
soulève péniblement pour entrevoir l ’infini ; la « p r t s e u l e ; i ||r t e le d e rn ie r ; aussi le
socle de 1 a rt, la base de l ’oeuvre de l'homme, c’est le tombeau. La n a tu re , ce puissant
laboratoire dé la vie, n ’est que l’immense réceptacle de la mort. ..
« La mort, voilà pour tous le piédestal de l’immortalité : bientôt le tombeau
devient autel, et enfin temple ; après quoi l’hommage | j |l a nature, à la mojfe se
change en hommage à l’homme, à la vie, ju sq u ’à ©e iqtt’il re to u rn e à HJlui d ô n iil|.'
découle, à 1 Éternel ; dans son origine informe l’a rt se borna à la . C irconscription du
contour exterieur^des objets .n a tu re ls , puis à celui des partiesxintérieures. D’abord
im ita teu r, l’homme suivit les leçons de lapjiature :. l’a rt d e ;b â tir ou Jk n p h ite c tu re fut
le p rem ie r art. L homme ayant été créé libre et indépendant eut aussi la liberté dans
ses créations : 1 agriculture seule, en le fixant au sol, donna à ses oeuvres la fixité.
« Taut que 1 humanité n ’eut qu ’u n seul langage, elle n ’eu t qu ’une seule tra d
ition : c est la désunion des âmes qui produisit la désunion des pensées, des.
langues; et ce n est q u ’alors q u ’on se transmit les. faits au moyen de monuments,
immobiles et invariables, qui ne changent pas-comme les idées h um a in e s; et que la
trad itio n plus ou moins corrompue, plus ou moins comprise laissa son empreinte su r
des oeuvres informes qui p a rticipèrent du plus ou de vérité de la pensée
ou du fait générateurs.
Le p rem ie r essai de I a rt plastique fu t la représentation des objets n a tu re ls , ou,
1 a rch ite ctu re et la scu lp tu re ; le deuxième, celle des objets corporels de l’homme et
des animaux, ou la s tatuaire et la gravure; le tro is ièm e ,.¿ f in , fuit, celle ¿ ¿ o b j e t s
idéalisés, des pensées, ou la p e in tu re , simplifiée elle-même en é çijtu re , ehflettr.es
Nous nous contenterons, ici, de citer ce qui a rapport à l'architecture.
« a ’e s t â j a i ç o S ^ K o l , q u i’ttt le foyèr ou la Maison, ou. l’a rch ite ctu re civile ;
l’amour pour sein semblable, auquel e s t dû le tombeau,'; ou l’archite cture funèbre;
l’amour du Créateur et la reconnaissance pour f i s b ien fa its, qui donna naissance
à l’autel ou l'arch ite c tu re religieuse ; p u is ie foyer; le. tombeau, l’autel ; se, confond
iren t e t lie firent plus q u ’u n dans le temple.
« Le premier s é jo j§ de l’homme fu t la montagne; sa p rem iè re 'h ab ita tio n , la
grot, (! el [’ombrage de i l r b r e : la forme pyramidale des premiers monuments,
l’architectureeséuterraine des Troglodytes,! « .p ila s tr e ou la colonne,.viennent de ces
troistobjetsimaturels qui s’offrirent au regard : Ainsi noms devons déjà comprendre
la tente et le # 0t i§ S Î la pyramide et l’obélisque, le temple et la colonnade, surprenante
eUmaje'sfeêuse g ra d a tio ||q u i finit à T é tonÿm.ent et à la te rre u r, ces premiers
mobiles du re to u r des hommes-à 1 Éternel.
« L a , l u m i è r e orienta ¿ à - f î e m i e r s m o rtels, e l l e s quatre points cardinaux
donnèrent les quatre faces <$u* carré ou de la Croix, base', dé presqiiç. tous le s
édifices*;- son élévation de la te rre vers l e ç i e l leu r donna la ,forme pyramidale ; son
rayonnement du centre vers les extrémités produisit le Cercle.-
¡ I I ! L’h à p f i e g ra v rt,|f|m o n tag n e pour fe, rapprocher davantage de la Divinité, l u g
offrir 4 s,,sacrifices et de£ prières. CesSfÆrfqts vénérés fu ren t taillés^sculptés, ornés,
et l’on eut des espèces d’éd ifie e În a tu re ls. Ce fut ce qui eut lieu en Asie, g sont
les Im m e ü s e i i à ï e r i e ^m t e r r a in e s d’ElIora, de S a lu ttf« etc. P u i | | Î i n s t à r de la
montagne, on-fit dans les plaineSila pyramide,,Monument à la fois ’« n è b r e e t divin,
autel e t tombeau, priè re de reconnaissance ou de regret;, symbole d ’-ayenir et de
p a | | qui ne font qu’un louPinséparable et compacte dans le développement que
parcourt l’architecture funèbre où religieuse.
« Que de volumesnl faudrait pour expliqué# les innomiljraMés mythes .seulptés
dans le roc, bas-reliefs' gigantesques re tra ç an t pleins de vie les faits de la nation
antique, pages colossales de p ie rsg où toute une histoire esj décrite en caractères
ineffaçables avec le ciseau dans le g ra n it.... »
,, L’idée du nombre, .ayant été la première comme e ss en o tf le fait du dessin
a été le premier, comme c ré a tio n ; l’un est la pensée donKflautre est la forme. .
L’um te ,,p rem ie r degré de l’abstraction dans l’idéal, a donné le point, p rem ie r degré
de l ’abstraction dans le physique ; le nombre deux a donné , les deux points, ou la
lig’DgVle nombre trois a donné le trian g le ; le nombre quatre le c arré , etc. Donc la
puissance du nombre dans « a rch ite ctu re Orientale antique n ’a pas été la ;cause de
l ’immobilité et de là,:-fixité des traditions anciennes ; non plus que des . formes
co nsacrées.par lèS prêtres, dont n u l n e p eu t s’écarter sans sacrilège.