P R É F A C E
; > Personne n’a ehcare*songé à réunir dansoun même corps d’ouvrage les
productions' les plus remarquâmes des.arts, d||dèssin chez lés: anciens Égyptiens,
en:même témps:'quèj les documents authentiques .de- leur histoire : il
était pourtant indispensable de .cofiaHer ; une: :felle: lacune jdé: trente:, ou quarante,
.siècles dans les!annales de l’ësprit humain.
•; .Lés savants.ioiit bien, jusqu’à :nosJours, approfandrti’histoirë e llâ théorie
dé: ¿’.tri. antique-,m mais sans y comprendre l'histoire et lia- théorie de
l’Art égyptien, quoiqu’il! fût cependant; à là fois, et :le pluS::ancieh êtrlft plus
curieux modèle que leurs ouvragés eussent dû contenir: iis_ ont, sans' doute,:
agi de, la sorte parce ■ qu’ils croyaient la science historique privée, à'tout jamais,
des connaissances, spéciales exigées pour une aussi'1 grande entreprise, ou
bien.'encore par suite de l’.âbsence de représentations, fidèles qui justifiassent
leurs, investigations. !•
11 fallait donc qu’il nous! fut.permis,, grâce.!aux. matériaux pris!sur. placé
pendant un espace de plus de vingt années, d’offrir à la. science historique
des points de comparaison indiscutables, pour qu’un pareil travail ne nous
semblât pas au-dessus de nos forces..
C’est qu’en effet les auteurs qui, depuis la fin du siècle dernier, ont essayé
d’aborder % sujet de l’Art nïlôtique, manquèrent de deux éléments indispensables
de succès : et du temps nécessaire à l’étude, sur les lieux mêmes,