B B R B B B B B chargés des de toutes royales . Les ch a rg és militaire s n e p a ra issent jamais .
PamU ÎeS tombe“ “ découverts récemment, le p lt* remarquable éstîÉlui de Tü, haut fonc-
m S S S r °yal ? U1 Para!t «voir vécu sous la | dynastie. Son tombeau, situé au nord du
la même ino H 6t/ a!'faltement S B Il était bâti comme presque tous ceux de
la même époque, en ca ca.re de la montagne, revêtu à-l’intérieur d’un calcaire blanc, tendre et
fin sur lequel on a sculpté des bas-relefs très-délicats. On remarque à l’intérieur une salle ornée
de 1 2 prbers et une autre salie dorée au milieu de laquelle on voit un puits « é t a i t placé le
sarcophage. A 1 extrémité de cette salle, un long couloir donne entrée dans deux pièces : la plus
pr&ieux Par P C°Dti6nt * * beau style et : d | J fini
* Les figures humaines pèchent par un peu de lourdeur dans la partie inférieure idu cdrps,
comme toutes celles de cette époque. Les jambes sont trop courtes, mais les musclés én sont
assez bien indiqués quoique trop réguliers. Les têtes sont parfaitement faites et les mains géné-
. alement mieux dessinées qu'à une époque postérieure. Les muscles des bras sont peu accentués
comparés àceux des jambes ; les gros orteils sont seuls marqués dans les pieds profilés. Quelques
guies sont très-remarquables par la vérité des mouvements, surtout dans un petit tableau de
pêcheurs. Les femmes ne sont pas aussi bien rendues que les hommes : ellesSont raides èt
nen de la ™ ',eur et volupté qu’on remarquedânsles représentations de
Les animaux sont d’une grande vérité, et to n est toujours étonné de trouver, à une époque
aussi reculée, une telle imitation de la nature. 11 n’y a que les plantes que les artistes égyptiens
n ont jamais su rendre, et les essais qu’on voit ici ne dépassent pas la portée d’un enfant.
L architecture de ce tombeau présente déjà des éléments de décoration très-remarquables.
Plusieurs petits naos sont décorés dé: èolonettes comme cèles de Berché, ce qui feit remonter
leur invention beaucoup plus haut qu’on le croyait, ün des m iir fjfc la salle principale est orné
de deux grands naos d’un beau style, qui semblent attester que les pylônes ont dû être employés
dans les temples de cette époque. Les murs extérieurs sont en talus et bien construits, les assises
et 1 appareil assez réguliers : on y voit peu de parements inclinés et jamais de petites pièces
pour économiser un bout-dé pierre, comme on le remarque souvent sur les murs contemporains
de la nouvelle monarchie.
Les salles n’étaient percées d’aucune fenêtrèj mais qn remarque fréquemment un système de
ventilation établi au moyen de lucarnes verticales tailléà|assez bas à hauteur d’homme, et
d autres lucarn^L percées horizontalement et beaucoup plus élevées, pour donner un peu de
lumière a ces salles obscures.
S a r c o p h a g e s d e M e n k a r e e t d e A ï . — iv ° e t xvin® d y n a s t ie s .
La décoration des sarcophages a varié suivant les différentes époques de l’histoire
d Egypte.
Les sarcophages les plus anciens, ceux du premier empire, sont rectangulaires, taillés en
forme de naos orné sur ses quatre faces de compartiments qui semblent une imitation de l’architecture
primitive. On en voit en bois et en pierre. Mais à partir delà xi” dynastie, on les tailla
comme une caisse de momie, M gaine4 eès’manÈf lus ou moins largement la forme
humaine. Ils sont souvent ornés de scènes sculptéesiélîtives à l’immortalité de 1 âme. Ce genre
a prévalu jusqu’à la lin du règne des. pharaons, sans exclure- pourtant le naos rectangulaire
qu’on retrouvé, çà et là, orné d’une autre façon que dans les temps primitifs, ni la forme de
c a rio uA e ro y td a d o p fftp cOE ^ è û p a ri& s pharaons. Tous sont,m»»liÜies.
J’ai, choisi parmi les,divers sarcophages les deux modèles qui réunissaient le plus d intérêt au
point de vue artistique.. I , . , ,
I ; Le sarcophage représenté en tête de cette planche provient de la troisième pyramide de
Gizeh et appartient au pharaon Menkaré ou Mycerinus de la f l dynastie. 11 est décoré de simples
m o u l u r e s v e r t i c a l e s , c o u p é e s p a r d ’ a u t r e s h o r iz o n t a l e s d o n t l’ a r r a n g e m e n t p r o d u i t u n e x c e ll e n t
e f f e t B e u x f le u r s d e l o t u s affrontées a n im e n t s e u l e s c e t t e s é v è r e o r n em e n t a t io n . C e s t l a m êm e
q u ’o n retrouveîsculptée dans la » « la plus retirée des anciens tombeaux, et toujours en
regard de l’orient,sfest-à-diré«ôipm.e si toutes les prières s’adressaient au sole»levant.
Le W sarçophage, celui du bas de la planche,-a conténuja momie du pharaon Ai, usurpateur
qui régna vers la fin de la xvm- dynastie.#« dépouille ■Osété violemment arrachée de son
tombeau-et les légendes.royales martelées avec ü n . Ce sarcophage, de granit rose;, est dune
■élégance remarquable. Il a été bçîs.é,j:!et cette fracture montre que çetsuperbe monolithe, de 2” ,6 6
de long sur l ” ,/i6 de haut et 1” ,11 de large., n’avait pitaiijn décimètre d’épaisseur. Quatre
déesses ptérôphores, Neith, Selk, iNepthys et probablement Isis, les quatre déesses mères qui
jouent un grand rêgiidans la plupart « Ces représentations, mystiques, debout aux quatre
angles, les bras étendus, .protègent de leurs longues ailes les quatre parois du sarcophage qui
sonypouvertes de légendes hiéroglyphiques. Les deux façades:..portent le globe ailé symbolique.;
la sculpture, dés figures est un haut relief et d’une exécution réellement superbe, et qui donne
une meilleure idée de l’art .àïdStteépoque que les peintures qui décorent le tombêau d’Aï.
' J ombbaÙx d e l a n îc u o p o b e d e Me m ïh i s . ^¡tStàoetiere de Sàkkara. V dynastie.
Tombeau de Raasès.
Le.plan en-est simple et beau; six pflièîbnonolithes, disposés par deux rangs, ornent la
principale salle. -, • . , P ..
Au fond trois petites pièces semblent avoir été consacrées au culte des morts : c est tout à lait
la disposition qu’on retrouve dans les petits temples de la vin’ dynastie, et si ce n’étaient les peintures
qui décorent les murs, les légendes sculptées sur les piliers, l’architrave et les chambranles
des portes, on se croirait dans un petit temple de Thoutmès III.
La partie antérieure est ensevelie sous ies décombres, et à demi détruite.
Les peintures Sont encore en partie à l’état d’esquisse. On voit sur le portrait de Raases, dans
la partie « v ê tem en t qui n ’a pas été blanchie .(ou dont là couleur ejest détachée) l’esquisse de
la figure tracée en rouge au moyen d’un roseau. - -
Même type, même genre de coiffure, mêmes nudités, mêmes petites moustaches que dans le
tombeau de Tii qui doit remonter à peu près à cette époque et me paraît le chef-d oeuvre de 1 art
des premières dynasties.