sentiellement plexiforme des ganglions lymphatiques.
Les changements de structure et de volume
qui arrivent aux glandes lymphatiques parles progrès
de 1 age, doivent, suivant M. Magendie(i),
faire présumer que l’action du système lymphatique
éprouve des modifications aux différentes
époques de la vie ; mais rien de positif n’est connu
sous ce rapport.
(0 Précis élément, de physique, 3' édit., t. a ; Paris, 1833.
CHAPITRE II.
ANATOMIE COMPARÉE.
] ) ü SYSTÈME LYMPHATIQUE CONSIDÉRÉ CHEZ
LES ANIMAUX.
L’étude des vaisseaux lymphatiques chez les
animaux a conduit les zootomistes à reconnaître
qqe ce système s’étend, se perfectionne5, der
vient de plus en plus indépendant à mesure quon
s’élève des derniers ordres des vertébrés jusqu’aux
mammifères et surtout jusqu’à l’homme. Ce caractère
est commun au système lymphatique et au
système nerveux ganglionnaire ; l'un et l’autre
appartiennent surtout aux animaux vertébrés ; l’un
et l’autre ne sont jamais dans une indépendance
complète des systèmes avec lesquels ils ont des
rapports. Ce n’est qué éhez l’homme que leur développement
arrive an maximum, que leurs fonctions
deviennent dépendantes, quoique les notions
que nous possédons sur les fonctions de ces deux
ordres de systèmes laissent encore beaucoup à
désirer.
Quelques anatomistes, spécialement M. Carus,
ont cru voir les premiers rudiments du système
lymphatique dans un appareil particulier de tubes
aquifères que M. Delle Çhiaje a découverts chez