former ces sortes d’ampoules. Tous, à quelques
exceptions près, en gagnant la base du mésentère,
se divisent et se subdivisent en deux, trois
ou un plus grand nombre de rameaux, puis se
réunissent et se redivisent encore avant de pénétrer
dans les glandes, ce qui donne lieu à un
très beau lacis. De ces ganglions sortent ensuite les
vaisseaux efférents, tan tôt un seul, tantôt deux, trois,
ou meme plus, mais toujours moins nombreux,
quoique plus gros, que les afférents. De ces vaisseaux,
quelques uns se portent directement vers
la base du mesentère, pour former le plexus mésentérique
; les autres, en sortant d’un ganglion,
entrent dans un autre, et ainsi de suite dans trois
ou quatre, augmentant chaque fois de volume, en
même temps qu’ils diminuent de nombre. Réduits
enfin a dix ou quinze troncs, ils constituent un
beau plexus a la base du mesentère. Ce plexus se
porte en haut, et un peu à gauche, en suivant les
vaisseaux de l’intestin : arrivé au pancréas, il le
traverse à la hauteur de la troisième courbure du
duodénum. Là, réduit à huit ou dix troncs, le
plexus mésentérique entre dans les glandes de cette
région, d où sortent les vaisseaux efférentsqui, avec
le plexus dont il vient d’être parlé, forment, entre
le pancréas et le duodénum, un réseau très compliqué,
de telle sorte que, quand les injections
réussissent bien, les deux viscères sont par lui
parfaitement séparés l’un de l’autre. Ce réseau
monte jusqu’au bord supérieur du pancréas, où
trois à quatre de ses vaisseaux passent sous l’aorte,
entre elle et la veine cave ; ils aboutissent au canal
thoracique.Une partie des autres'vaisseaux, se courbant
légèrement à gauche, au-dessous du duodénum,
entre cet intestin et le rachis, se dirigent de
haut en bas, en se divisant et se subdivisant, passent
le plus souvent sous et sur les vaisseaux émul-
gents gauches, et pénètrent dans les glandes rénales,
d’où partent des vaisseaux efférents, qui vont aboutir
aux glandes lombaires, jusqu’à celles qui sont situées
sur la dernière vertèbre et le promontoire
du sacrum. Le restant de ce réseau lymphatique,
composé de deux, trois ou quelquefois quatre rameaux',
se porte à droite, passe sur l’aorte ventrale
et sous la veine cave, à la hauteur de la première
vertèbre lombaire et de la dernière dorsale, où il
produit un plexus très compliqué; celui-ci contourne
les vaisseaux émulgents du même côté, et
pénètre dans les ganglions de cette région; après
qùoi les vaisseaux efférents de ceux-ci descendent,
en longeant le côté droit du rachis, jusqu’à la cin-r
quième vertèbre lombaire, et entrent dans les ganglions
lombaires. De ces derniers ganglions sortent
deux, trois ou un plus grand nombre de troncs ,
qui montent de glande en glande, forment de très
beaux lacis sur et sous l’aorte ventrale,la veine cave,
et autour des veines lombaires. Enfin, réduits à