fois constaté la communication que nous venons
de signaler (1).
Un fait très intéressant du même genre a été
publié par le professeur Wutzer (2).
Il a trouvé sur une femme morte phthisique :
1° une communication peu importante du canal
thoracique avec une veinule.
2° Un rameau anastomotique q u i, allant de la
veine azygos dans le canal précédent, permettait
à l’air de passer facilement de l’un de ces vaisseaux
dans l’autre, lorsqu’on pratiquait l’insufflation.
5° Le rameau précédent naissait au niveau de
lahuitième veine intercostale, et, au-dessus de ce
point, le canal thoracique, qui suivait son trajet
ordinaire, était tellement contracté que l’air insufflé
ne trouva plus de passage.
E Gayant, Pecquet et Perrault disent avoir
trouvé, sur le cadavre d’une femme morte en couches,
une communication entre le canal du chyle
et les veines lombaires qui, chez ce sujet, s’ouvraient
dans les veines émulgentes. Mais cette
observation n’est pas accompagnée de détails
anatomiques suffisants pour la rendre authentique
(3).
(1) M ém o ir e s p r é s en té s à l ’ A c a d ém ie d e s s c i e n c e s , tom. 3 (an 1760),
p. i 57.
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(2) J. Muller, A r c h iv . f u e r A n a t . , i 834, cahier iv, p. 3n .
(3) Voy. les O E u v r e s d e p h y s iq u e de Claude Perrault, p. i 33, et les
M ém o ir e s d e l ’A c a d ém ie d e s s c ie n c e s , vol. 10, p. 462.
Les faits cités par Mertrud méritent plus de
confiance; il affirme dans un Mémoire présenté
à l’Académie des sciences, avoir vu des rameaux
d’anastomo>se entre le canal thoracique et les veines
lombaires (1).
F. Enfin, Haller rapporte queBartholin a vu le
canal du chyle envoyer une branche dans la
veine cave (2).
4° Bifurcation de la partie supérieure du canal
thoracique dans la plus grande partie de son étendue.
Exemples de canaux doubles et triples.
La division de la moitié ou du tiers supérieur
du canal thoracique n’est pas très rare ; un assez
grand nombre d’auteurs en ont parlé.Dans tous les
cas que l’on a rencontrés, l’une des branches
se rendait à la sous-clavière gauche, l’autre venait
gagner la sous-clavière droite (3), et parfois
on a vu cette seconde branche se jeter dans le canal
thoracique droit (4), disposition regardée par
Meckel comme l’effet d’une dilatation du rameau
anastomotique qui, d’après lui, se rendrait d’un
canal thoracique à l ’autre (5).
(1) Loe. cit., p. i56.
(2) Loc. cit., p. 220.
(3) Diemerbroeck, p. 5o. — H. Cloquet, Anat. descr. t. 2, p. 5gg .—
E.-A. Lauth, p, 606. — Cruveilhier, p. 565.
(4 ) Lauth, idem. — Cruveilhier, idem. — Richerand et Bérard, Physiologie,
vol. I, p. 356.
(5) Meckel, t. », p. 5 8 i.