tèbres des lombes, rarement ail niveau de la douzième
dorsale (t). Ces variétés sont peu importantes.
Haller et Garengeot ont vu chacun un cas
de citerne placée dans la poitrine (2).
Dispositions anormales du canal thoracique.
Comme les anomalies et les variétés que présente
le canal thoracique sont très nombreuses,
nous serons obligé, pour les décrire avec méthode,
de les diviser en plusieurs sections.
Nous nous occuperons successivement:
i° De sa forme, de sa direction et de ses rapports,
20 Des insuloe qu’il offre sur son trajet.
3° De la manière dont il se termine dans le système
circulatoire veineux.
4° Enfin des faits peu nombreux de division
complète de sa partie supérieure, et des cas dans
lesquels on a prétendu l’avoir trouvé double et
triple.
i° Les variétés de forme sont très fréquentes.
Ainsi on observe souvent des renflements plus ou
moins nombreux, des étranglements, des inégalités,
qu’il est difficile de décrire, tant ils sont variés.
Un grand nombre d*anatomistes s’accordent pour
dire que, pendant son trajet, le canal thoracique
(1) Sabatier, M ém o ir e s d e l ’ A c a d ém ie d e s s c i e n c e s , p. 6o4. — Mtckel,
lo c . c i t . , p. 578.
(a) P h y s io lo g ie d e Haller, p. 218.
présente de légères flexuosités ; mais il est des cas
où ce canal marche en droite ligne, au moins dans
la première partie de son trajet. Cruikshank (1)
prétend même que c’est la disposition ordinaire.
Toujours est-il qu’au moment où le canal thoracique
se dévie à gauche pour gagner la veine sous-
clavière , il décrit une courbe très légère, qui est
constante. Ce changement de direction a lieu à
une hauteur très variable, chose qui, du reste,
est fort peu importante.
Il faut bien se garder de confondre les flexuosités
dont nous venons de parler avec les courbures
plus ou moins prononcées qu’on observe dans le
cas de déviation de la colonne vertébrale. Le canal
se trouve alors entraîné avec les autres vaisseaux
par l’axe osseux qui lui sert de soutien. On rencontre
dans les auteurs un assez grand nombre de
canaux thoraciques très flexueux, et la figure iTe
de la dissertation de Yelse (2) en est un exemple
remarquable. Il arrive souvent que le canal thoracique
s’élève jusqu a la sixième vertèbre cervicale
, ou même un peu au-dessus, avant de se
recourber pour venir se jeter dans la veine sous-
clavière. D’autres fois, au contraire, il parvient
seulement au niveau’de ce vaisseau. En général, il
s’insère sur la paroi supérieure et un peu postérieure
de la veine, à l’endroit où la jugulaire
(1 Loc, i(,, p. 3a8.
(a Disput, anat. Halteri, t. 7, 154,