EXPLICATION
DES PLANCHES.
Planche I.
F ig . i .— Vaisseau lymphatique d’une demi-ligne environ de
diamètre , non injecté , non tiraillé, grossi environ quatre
fois, et servant à faire voir les traces de l’implantation des
valvules, qui se reconnaissent à une ligne blanchâtre, dont
la forme varie suivant le côté du vaisseau que l’on examine.
a . Une valvule vue de face , l ’autre étant par conséquent
cachée.
b. Une valvule vue aux trois quarts; l’autre vue à un
quart.
c. L a moitié des deux valvules vues de profil.
F ig . 2. — Portions du canal thoracique ouvertes pour faire
voir les valvules contenues dans son intérieur.
a . Portion du canal correspondant au réservoir du
chyle. On y voit une valvule entière, et l’autre divisée à
peu près dans son milieu. L e canal est légèrement étranglé
dans le point correspondant aux valvules.
b. Partie supérieure du canal thoracique ; les deux valvules
sont entières, du moins l’instrument n’a-t-il entamé
qu’un très petit bout de l ’une d’elles ; le canal est légèrement
renflé dans le point qui correspond aux valvules.
Fig. 3. — Servant à faire voir la structure des valvules.
a. Va lvu le du canal thoracique, grossie environ deux
fois. On remarque que la portion qui correspond à la
grande courbure , et qui adhère au vaisseau , est blanche
et opaque, tandis que la majeure partie de la valvule ,
celle qui correspond à la petite courbure, est translucide.
L e bord libre de ces valvules est quelquefois presque droit.
b. S chéma représentant la coupe longitudinale en profil
du canal thoracique , dans un point correspondant à
une valvule, grossi environ trois fois. On voit comment la
tunique externe du vaisseau lymphatique envoie un p ro longement
entre les lames qui constituent la base du repli
valvulaire. La partie libre de la valvule n’est plus formée
que par deux lames excessivement minces, continuées de la
tunique interne.
Fig. 4 -— Réseau lymphatique sous-arachnoïdien. On ne l ’a
pu démontrer qu’à l’aide de l’insufflation, parce que le
mercure en déchire les parois. Les vaisseaux lymphatiques
formant ce réseau sont d’ailleurs d’un calibre assez grand.
A . Ramifications do l ’artère cérébrale moyenne.
B. Veines satellites de ces artères.
CCC. Réseau lymphatique.
Fig. 5 . — Réseau lymphatique du cordon ombilical. L a nature
lymphatique de ce réseau n’est pas encore bien démontrée.
En enfonçant un tube à injection mercurielle sous
la membrane qui revêt le cordon, le métal file dans un
réseau tellement irrégulier, que quelques personnes doutent
que ce soit des lymphatiques. Cependant ceux qui ont
l ’habitude de ces sortes d’injections , reconnaissent facilement
que le liquide n ’est pas épanché , mais qu’ il est contenu
dans des canaux qui ressemblent beaucoup aux réseaux
lymphatiques.
A A . Artères ombilicales.
B. Veine ombilicale.
CC. Réseau de vaisseaux lymphatiques injecté par le
mercure.
Fig. 6 .— Vaisseaux lymphatiques de la surface eîoefieure du
coeur.