conglobées( 1 ),Ch.'A\issier(2)ganglionslymphatiques,
et qu’Hippocrate confondait avec les glandes (3).
Le volume de ces ganglions lymphatiques est
très variable; on en trouve depuis la grosseur d’un
grain de millet, d’une lentille ou d’un pois, jusqu’à
celle d’un petit oeuf de pigeon. Les plus gros se
voient dans la duplicature du mésentère, près de
sa racine, sur les bronches, au pli de l’aine et sur
les vaisseaux iliaques. Les plus petits se rencontrent
dans le conduit carotidien, sur les vaisseaux
lymphatiques profonds des membres, dans les épiploons.
Ils sont plus mous et plus volumineux
chez les enfants et les jeunes sujets que chez les
adultes, et semblent diminuer en nombre et disparaître
chez les vieillards (4). Suivant M. Lauth(5) ,
la disparition des ganglions lymphatiques chez
les vieillards n’a rien d’étonnant, parce qu’il croit,
avec plusieurs anatomistes célèbres, que ces corps
n’étant que des vaisseaux lymphatiques pelotonnés,
il survient ce qu’on observe sur beaucoup
de vaisseaux capillaires sanguins, chez les vieillards,
c’est-à-dire une oblitération successive des vaisseaux,
en sorte que la circulation sanguine devient de
moins en moins active, et que l’atrophie se ma-
(t) Disput. de glandulis in genere, etc.
(a) Table synoptique des vaisseaux lymphatiques.
(5) De glandulis.
(4) Essai sur les vaisseaux lymphatiques; Strasbourg, i8a4- — Bichat,
Anat. gènér., t. 2, p. 467, édit, de M. Blandin; Paris, 1831.
• (5) Lauth, « Loc. cit.
nifeste. Parfois, une continuité directe se conserve
entre lés vaisseaux afférents et efférents; alors la
forme ganglionaire ou le pelotonnement seul des
vaisseaux disparaît (1).
Le plus grand nombre des ganglions lymphati-
quessontsituésaucou, dans la cavité delà poitrine,
le long des bronches, vers leurs bifurcations, dans
l’abdomen, le bassin, et sur les parties latérales de
la colonne vertébrale, vers les replis des membranes
séreuses contenant des organes. On n’en signale
qu’un petit nombre au crâne; mais on en
observe plusieurs sous la mâchoire inférieure ,
vers la région parotidienne, autour de la bouche.
Aux membres, ils existent près des articulations,
au coude, au genou, mais surtout à l’aine et
à l’aisselle, où ils forment deux plans, l’un superficiel
et l’autre profond.
Leur présence n’a été reconnue d’une manière
constante nulle part dans l’intérieur des organes.
Cependant, les altérations pathologiques des tissus
semblent quelquefois en faire paraître et en développer
où l’on n’en soupçonnait pas. Ainsi, dans le
foie, la rate, le cerveau, on a décrit des ganglions
lymphatiques frappés de maladie. Un examen
attentif de ces prétendus ganglions compris dans
des masses morbides a fait reconnaître à J.-F. Meckel
que l’on prenait souvent pour des ganglions