marque 1 implantation des valvules sous différents
aspects.
a est une valvule vue de face, l’autre valvule ne
pouvant pas par conséquent être aperçue.
b une valvule vue aux trois quarts, avec le
quart de la deuxième valvule.
c la moitié de la surface d’implantation des deux
valvules vues de profil. ,
Si donc nous apercevons les valvules elles-
mêmes sur les vaisseaux d’un certain calibre que
Ion fend suivant leur longueur, si le mercure ne
peut pas rétrograder dans des vaisseaux d’un calibre
moindre , et si l’on aperçoit sur ces vaisseaux
d’espace en espace des renflements sur lesquels se
dessinent des lignes blanchâtres qui simulent le
dôme d implantation des valvules que l’on aperçoit
dans des vaisseaux plus gros, il n’est pas déraisonnable
d’admettre que ces replis existent également
dans des vaisseaux d’un petit calibre, dans
ceux du moins qui s opposent au reflux du mercure.
Afin de constater toutefois ces valvules autrement
que par voie d’induction, nous avons
ouvert plusieurs vaisseaux lymphatiques injectés
de mercure, fortement tendus sur une planchette,
et desséches dans cette position. Ces vaisseaux
variaient en diamètre depuis un tiers de ligne
jusqu’à une demi-ligne.
L incision longitudinale ayant été pratiquée, nous
avons fait couler le mercure en frappant de petits
coups sur la table avec l’extrémité de la planchette
qui correspondait à la partie inférieure des vais-
seauxlymphatiques. Le métal s’échappa facilement,
à l’exception d un globule qui resta niché dans
chacune des petites poches que forment les valvules.
Ces globules, disposés deux à deux, à des
distances variées, indiquaient donc les endroits
qu’occupaient les valvules, et celles-ci correspondaient
exactement aux noeuds que l’on apercevait
en dehors. En examinant enfin 1 intérieur des
vaisseaux ouverts, les valvules paraboliques étaient
parfaitement visibles à l’oeil nu.
Nous avons toujours rencontré les valvules des
vaisseaux lymphatiques disposées par paires selon
la partie du vaisseau sur laquelle l instrument a
porté. Quand on le fend suivant sa longueur, on
trouve deux valvules entières (pl. I , fig. 2, b),
ou une valvule entière et de chaque côté la moitié
d’une valvule (pl. I, fig. 2, a), ce qui, par conséquent,
est directement contraire à l’assertion du
physiologiste dont nous combattons l’opinion.
Selon le calibre des vaisseaux, la forme des valvules
nous a semblé être un peu différente. Nous
les avons trouvées assez basses dans des lymphatiques
de petit et de moyen calibre, comme le font
voir les dessins de notre Mémoire sur la structure
de la peau. Dans le canal thoracique, au contraire,
les replis ont proportionnellement plus de hau