vient se terminer; mais, dans quelques cas , c'est
un peu plus bas, un peu plus en dehors, ou
enfin un peu plus en dedans , que se fait la jonction.
Dans l’état ordinaire , le canal qui nous occupe
a ses deux tiers inférieurs placés au côté
droit de l’aorte, à gauche et un peu en avant de
la veine azygos. Albinus (i) affirme l’avoir trouvé
derrière l’aorte, tandis que quelques auteurs
l’ont vu passer au-devant (2).
Ses rapports avec les vaisseaux intercostaux ne
sont point indiqués dans les ouvrages d’un grand
nombre d’auteurs modernes.
Ordinairement ces vaisseaux sont placés derrière
le conduit thoracique (3). Dans la figure qui
est annexée à la thèse de Saltzmann (4) \ ils passent
devant le canal du chyle. Haller (5) dit qu’ils
sont tantôt devant, tantôt derrière.
Aux anomalies de rapports que nous avons déjà
indiquées, nous joindrons le fait suivant, tiré
de l’excellent ouvrage de M. Cruveilhier (6). Un
rameau volumineux, qui n’est pas généralement
décrit dans les manuels d’anatomie, sort du foie,
traverse le diaphragme par une ouverture parti- 1 *3 4 5 6
(1) h o c . c i t . , p. 4°-
(3) h o c . c i t . , p. 219.
(3) Haller, h o c . c i t . — Sandifort, lib. 2 , p. î t y -
(4) Page 718, fig. 1.
(5) D i s p u t . a n a t. H a t le r i , p. 797. vol. x.
(6) L i e . c i t . , p. 365.
« S i
culière, et vient se rendre dans le canal chylifère.
Le professeur que nous venons de citer
a vu ce tronc croiser le canal thoracique, au-devant
duquel il était placé , et qu’il égalait en volume,
et venir se jeter dans ce conduit au niveau de
la cinquième vertèbre dorsale.
20 lnsulce du canal thoracique.
Nous décrirons sous* ce nom les bifurca-
tions passagères du canal thoracique, dont les
branches se réunissent après un trajét plus ou
moins long, en circonscrivant entre elles un espace
auquel Haller (i) donne le nom d'insula, que nous
avons adopté. Cette disposition s’observe si souvent
que Cruikshank l’a décrite comme étant la
plus fréquente (2).
L’étendue et le lieu qu’occupent ces insulæ sont
très variables ; ordinairement elles sont allongées ,
et offrent une forme ovale ou losangique ; mais
presque constamment les extrémités de leur
grand diamètre se terminent par un angle très
aigu.
On les observe plus fréquemment dans la région
moyenne du canal thoracique, mais il n’es
pas rare d’en trouver près de son extrémité supérieure.
(l) P h y s io lo g i e , p. 320.
(a) L o c . a i t ., p. 53o.