On voit dans quelques cas un (. ) ou plus leurs ra-
muscules anastomotiques transversalement placés,
ou plus ou moins obliques, qui vont d’un côté de
1 msula à 1 autre, et font communiquer entre elles
les deux branches qui la circonscrivent. D’autres
fois le canal se divise en plusieurs rameaux , qui
convergent bientôt les uns vers les autres, se
réunissent et donnent naissance à une insula
double ou multiple.
Dans d’autres cas il n’existe d’abord que deux
branches : l’une d’elles reste simple, tandis que
l’autre se divise, se subdivise et forme des insilice
secondaires, puis les ramuscules se rassemblent
en un seul tronc, qui vient se joindre à la
branche restée simple (2).
Il arrive quelquefois que plusieurs insuloe se
trouvent placées l’une au-dessus de l’autre.
Nous terminerons la description de ces anomalies
en donnant un extrait de l’observation de
Bohl, qui est fort intéressante(3): Le canal thoracique
commence inférieurement par un renflement
assez considérable, offrant de nombreux étranglements
qui lui donnent une figure moniliforme
assez marquée; presque immédiatement au-dessus
du diaphragme, il se divise en trois ou quatre 1 2 3
(1) Henninger, Loc. cit. p. j 55. (Voir la planche.)
(2) Velse, D i s p u t . a n a tom . H a l le r i , p. i54, fig. 2. vol. 7.
(3) Dis put. anatom. Halleri, t, 1, p. 666 et 684, fig. It
rameaux, qui s’anastomosent, s’entre-croisent, se
renflent, puis deviennent plus grêles, et forment
une foule de flexuosités tellement irrégulières qu’il
est impossible de les décrire. Vers la partie
moyenne de la colonne dorsale, ces rameaux
s’unissent en deux troncs volumineux, qui bientôt
après se subdivisent et s’anastomosent de nouveau.
Les divisions placées à gauche, transformées
en ramuscules excessivement ténus , se jettent
dans la branche droite, au niveau de la première
vertèbre dorsale. Le tronc qui en résulte forme
une insula peu étendue; il monte jusqu’à la
sixième vertèbre cervicale, puis se recourbe en
bas et en dehors, pour venir se jeter dans la
veine sous-clavière, à l’embouchure de la jugulaire.
3° Terminaisons du canal thoracique dans le
système veineux.
Le plus ordinairement, le canal thoracique vient
s’ouvrir par un seul tronc dans la veine sous-clavière,
à l’endroit où ce vaisseau reçoit la jugulaire;
il lui arrive quelquefois de se diviser en deux ou
plusieurs branches; dans d’autres cas, il aboutit
à une veine autre que la sous-clavière. Nous
allons ajouter l’indication de quelques anomalies
à celles que nous avons déjà énumérées précédemment.
A. Mascagni a figuré , dans ses planches sur le