ceiurale cl les lacunes des liges, n’en soupçonna ni la régularilé ni la 'j
les atlribua à une cireonslance accidentelle, «à la rotraite des cellules qm occupent
: ,V 1 1 intérieure des tiges» (Anat. P r ê i, p. 446), et il en fit a.nst meconnat
toute l'importance. Vaucher, énumérant et subordonnant les caractères qu il emp
:;o d . f . * .n » » » » d. 1. «.p. n
au dernier rang : «Indépendamment de ces caractères principaux, il eu est d
« accessoires qu'on ne doit pas entièrement négliger. Tel est celui des tubes mtei ieui.,
V i r lo nombre des rangs et pour la forme. Quelques Prèles ont deux
: l s de tubes, tandis que d'autres en ont trois : la plupart sont cylmi^r.ques,
« cependant ceux de la Prèle des limons sont allongés dans le sens d» >»
« et ceux de la Prêle des champs le sont dans celui du rayon » [Mon. Pi U., p. 355 35 ).
lais 1 u'il ait figuré les sections des E. arvense (pl. ^ ’=7^ ’
(11 6 mala), palustre (V, 4, mala), limosum (V I I I , 6 , bona), hyemale (1\, 3, bona),
le nrème auteur néglige entièrement ce caractère dans ^ 'd e
Il ne dit rien non plus de la situation des groupes de cellules a cliloiophjlle,
“ u Î r a ^ S ' e u x appréciés par BIscboif, qui donna avec do grands
détails les coupes des E. arvense, m a x im u m , limosum, hyemale,
M Ed. Newmau, après avoir figuré au simple trait quelques sections, ajoute avec
beaucoup de raison: «Je recommande l’étude comparative de ces sections a oute
l’attention des botanistes. Ce n’est pas, il est vrai, un moyen de dtsltncUon ou a fa
neuf, mais je crois qu’on n’a jusqu’a présent donné à celte etude qu une üop
TïT.'îifïîS. «. H— c o m p a r a t i f des coupes des espèces européennes {Gef. Crypt. S c h l, p. t/ J ■ i ■
De mon côté j'ai essayé d’appeler l’attention des botanistes français sur la valem de
ce caraclère {Eq. franç., p. 513 et 514,1858), et en même temps, a. » P»«'’ »
première fois l’importance des caractères que fournit la structure des rameaux Vau
cher avait détourné l’attention des botanistes de l’étude de celle structure, en disant:
« l ’organisation des rameaux est la même que celle des tiges.
«leurs divers rangs de cylindres concentriques» (ilon. P r e l, p. 3 1^). C est une eu . ^
Sur toutes les espèces, la disposition des fibres corticales et des cellules a chlorophylle
présente des différences particulières, tout à fait invariables, tres-saïUantes, et qu une
section transversale révèle avec une extrême facililé'. Dans les deux premiers groupes
les rameaux n’ont point de cavité centrale. Ce caractère, qui suffirait a lui seul poui
. r.„r âvclr des point, do c.mporals.n dotorn.i„cs. il oon.ionl d'.pcror les sections sne
choisi lodeuxlcme au-dessus de la gaine basilaire. et o’est au mitieu de cet eutre-noeud que j a, fa.t l.ules ooupe
comparatives de rameaux.
établir la division proposée, non-seulement la confirme heureusement, mais encore,
en s’adjoignant au caractère sur lequel elle repose, il lui enlève ce qu’il y a toujours
d'un peu trop absolu dans une division établie sur un seul caractère, quelle qu en
soit la valeur. Vaucher avait pris pour point de départ de sa division la présence ou
l’absence de hampes spicifères, mais en ne considérant que ce caractère et en lut
attribuant une valeur absolue, cet habile observateur fut nécessairement conduit a
rattacher comme variété à l’B. palustre une forme anomale de l’B . arvense, dont la
lige spicifère se revêt de rameaux (voy. Bernoulli, Gef. Krypt. Schw., p. 00, et ci-
dessous la synonymie). M. .M. Braun a reproduit la division principale de Vaucher, en
variant l’expression : 1» « I I e t e r o r i iy a d ic a , caules fertiles a stenlibus diversi; ilh
proecooiores, discolores; 2» I I o m o ph y a d ic a , eaules ferliles et stériles conformes, herbacn
cl cooeta n eiz{S ill Journ.). Or celte division, ainsi que la subdivision delà première
section en Ametabola et Metabola, ne s’appuyant que sur un seul caraclère, cessent
d’être exactes et se trouvent même en contradiction avec les termes que leur eminent
auteur emploie pour caractériser les deux principales anomalies des B. maximum et
arvense : «1» Frondescens: coulis ferlilis non marcescens, sal ramos proférais;
« 2 “ Serotinum : caulis sterilis spicam proférais » (o. c.). Avec l’adjonelion du caraclère
tiré delà structure dos rameaux, il sera impossible de se méprendre et de placer
dans un groupe auquel elle n’apparüenl pas une forme quelconque, anomale ou non,
présentant des rameaux. .
En considérant bien le caraclère qui a servi de point de départ à la division de
Vaucher, à celle de M. .41. Braun et à la nôtre, on voit de suite que, maigre sa haute
valeur, il est loin d’être aussi absolu qu’il le paraît tout d’abord. L ’organisation qm
règne sur toul l’ensemble des tiges spicifères propres (tissu mou, absence de stomates,
de clilorophylle et de fibres corticales) se retrouve en définitive sur le pédoncule
des tiges spicifères de toutes les espèces. Sur les unes comme sur les autres, el e
est évidemment une modification préparatoire à la conslitulion commune et invariable
de tout l’appareil reproducteur; seulement sur les unes cette modification préparatoire
n’atteint que les deux entre-noeuds supérieurs, qui se flétrissent après l’émission
des spores, tandis, que sur les antres elle envahit toute la tige, qui alors est
aussi molle et aussi caduque que le pédoncule lui-même, Mais néanmoins certaines
tiges, au début très-distinctes, deviennent plus tard semblables aux liges stériles,
el en prennent graduellement l'organisation an lieu de se flétrir et de périr. Cet
état, qui est une anomalie sur les B . maximum et arvense, est l’état normal rar les
E. sylvaticum et pratense, qui forment ainsi une transition d’un groupe a 1 autre.
La terminaison de Tépi par un acumen, employée par quelques auteurs modernes
(Koch, Grenier et Godron) pour séparer le groupe des Hyemalia, se retrouve quelquefois
sur les B. arvense, pratense, sylvaticum elpalustrc; dès lors elle n’a point a elle