it tu uV i' "
STRASr.OrRG, TYPOfinAPIIlE DE Ü. SII.P.ËRJI\SN.
Wcr glaubl nieht Equiselum arvetise zu kennen?
(J. M ild e , Kenntn. Eg. 1851.}
«Q u i donc ne croit pas connaître VEquiselum anense?n se demande
ironiquement M. J . Milde à la première ligne de l ’un de ses importants
travaux sur les Eqmsetum. S ’i l était permis de poser cette question eu
Allemagne, à combien plus forte raison ne le peut-on pas en France , où
nous ayons eu si peu d ’études sur la famille des Equisétacées, et où sont
en général trop peu répandus les nombreux travaux dont elle a été l ’objet
dans les Jo urnaux botaniques, les Revues scientifiques, \e& Acta aeademica
si multipliés au delà du R h in ?
Mon intention avait d ’abord été de réun ir, en me bornant à les résumer
et a les coordonner, toutes les connaissances que l ’on doit à ces documents
SI precieux, malheureusement épars dans tant de publications diverses;
mais à mesure que je les soumettais à l ’examen, de nouvelles observations
se présentaient à m oi, et de plus la culture par semis des Equi-
setum qui m’a si complètement réussi, me ré vé lait à chaque instant soit
des faits nouveaux, soit des interprétations différentes de faits déjà
aperçus. I I en est donc résulté, non plus un résumé, mais une oeuvre
toute personnelle. Je la publie aujourd’hui avec quelque confiance, parce