
 
		d e l e  ou  au fond  d’uno cavité irrégulière (p. 32),  sont signalées,  celles-ci par  un épi 
 1  11  confirm  trnnsversalc des  ti^es  et des  rameauN.  Flie pcimet 
 i   :  d S f o i   : : " : u X n , la gran^ur re,atlve de  la  ca.té rantrafo  
 i  d l  h c le s   ainsi que  la disposition de ces  dernières,  et elle fourn.t a.nst  es  différences  
 saillantes et tout à fait invariables.  Faisons remarquer qu il  convient  opeiei  
 les coupes vers le milieu de la  tige,  région  où tous les  caracteres sont  le mieux deve-  
 lonpés  Aux entre-noeuds inférieurs, l’organisation se rapproche de celle des rhizomes,  
 n i  ou taux derniers  entre-noeuds des  tiges  stériles  elle devient presque tdonl.que a  
 celle des  rameaux.  Viennent  ensuite  les  caractères  si  précieux  tires  du  rapport  qui  
 existe  entre la longueur  d’une gaine de  la  tige et la longueur  du  premier entre-noeud  
 . rnissint à la base de cette gaîne^ et enfmla forme générale  des gaines  . 
 ■  L   a  ninsieurs  fois employé comme  caractère  distinctif d’une  certaine valeur 
 r : i e l e  s u l r l - i i s l s  gaines de  certains  sillons  (sillon  caréna,,  latéral) ;  et 
 en  effet ces  sillons  répondent à  la  constitution intérieure,  en  ce  sens  qu ils sont dus 
 au retrait plus  considérable de certains tissus. Mais, comme ils  ne se montrent guere 
 uu’  près  l i  dessiccation,  et que, d’une part,  ils  sont plus  ou moms  apparents  selon 
 V'  a»  l’individu desséché  tandis que, d’autre part,  la pression en altere toujouis la 
 rénularilé  j ’évite de les employer,  et je préfère indiquer  sur des  coupes à  l’état vivant 
 le  raraclèi'o  réel  auquel  ils  correspondent.  Je suis  convaincu que, pour  arrivet  la  
 le caiacleio  lee^  i  uisufCsanto,  el 
 ¡ X i ' n ’yTarvient  »''eo  certitude  que  par  l’observation  fréquemment répétée  de la  
 ¿ante vivace,  à ses  divers étals de développement et dans des beux différents. Su. 
 , r „   , e „ i .   -”r6r;'Crs:;r:“7i:77“ 6»,-taire. Si do» on comtare  t '™ ”   j   tonjonrs plue long qno la gaine caulicanllnau 
 e, on Irouvo quo,  »  ^   ¡.„[„e etc. 11 importe 
 i r l t l r c l t e r p l t o n  L e  .0 mlllou Í  la tige, paroc que quclquoto.s lus vortlcdlce Intérieure ont élu géuee 
 cl arrêtes dans leur dévoloppemenl.  ,  g  .  „i gg son oôté M.  Ed. 
 toul à tait suffisante pour la déterniinaüon do l'ospôoo .  [Bnt. /«r«. P- 7o). 
 sec on est  toujours exposé à prendre un état intermédiaire de développement pour une  
 forme définitive et distincte (voy. J. Duv.  J., Eij.  hyem., p.  164 et suiv.). 
 On  a  encore  assez souvent  attribué  une  certaine valeur  différentielle aux taches,  
 aux zones,  aux  bordures  colorées  des  gaînes. Mais  la  couleur (noire est  celle que  sur  
 les  Equisetum  prennent les  cellules  qui  ne  fonctionnent  plus  ou  qui  ont été  lésées;  
 elle  se  produit  sur  les  gaînes  sans  grande  constance  et  de  toute  façon  par  suite  
 de  déchirure,  de  compression,  d’atteinte  du  froid  etc.  Je  n’ai  donc  en  général  
 tenu aucun compte de ces différences  de  coloration,  non  plus que  des différences  de  
 taille,  parce  que  ces  caractères,  sans fixité et sans permanence,  sont plus propres  à  
 induire en  erreur  qu’à  éclairer.  On  peut  sans  doute, et j ’ai  ainsi fait,  énumérer  ces  
 différences  dans  les  détails  d’uno  description  étendue, mais  ils  ne  doivent point, à  
 mon avis,  être pris en  considération pour la  distinction et l’établissement des espèces.  
 Je  crois que  la  structure anatomique des Equisetum  est  s e u l e   d’une  haute  importance  
 pour  cette  distinction  et cet  établissement,  et  que  le principe posé par Linné  
 devrait  dominer  toute  distinction  d’espèces  :  «Ergo  species  lot  sunt  quot  diversæ  
 «formæ seu  s t r u c t u r æ   Plantarum,  rejectis  istis,  quas  locus  vel  casus  parum  diffe-  
 «rentes  (Varietates)  exhibuit,  hodienum occurrunt»  (Gen. plant.,  ral.  op., § 5).  Le  
 plus grand  des  classificateurs  avait ainsi prévu  et rejeté à  l ’avance ces  inqualifiables  
 espèces, dont les  caractères purement comparatifs se réduisent invariablement à ceci: 
 « Celte espèce a le port de  ; mais elle s’en  distingue nettement par une taille moins 
 «élevée, des poils plus nombreux, et surtout  parson habitat! Elle est propre en effet  
 «aux  terrains secs  des  côtes  de  la Méditerranée,  tandis que....  habite les  coteaux de  
 « l ’ouest.»  Une  différence  d’aspect  est  la  conséquence  naturelle et nécessaire  d’une  
 différence  dans  l’habitat  et la  station,  et  il  faudrait  en  vérité  un  miracle  pour que  
 d’autres  conditions  de sol,  d’humidité,  de  température,  do  lumière  etc.  ne  produisissent  
 aucune  modification  dans  les  détails  extérieurs  d’un  type dont  les  éléments  
 essentiels persistent identiques.  Si des  différences de  taille,  de  ramification,  de  coloration  
 étaient  admises comme  caractères spécifiques  suffisants,  il  faudrait  créer aux  
 dépens  des  E.  maximum,  arvense,  limosum,  palustre,  ramosissimum  et do  tous  les 
 autres, autant d’espèces que ces plantes peuvent présenter de formes  sur un même 
 rliizome.  Les espèces  ne sont  pas  seulement  des  apparences  ou  formes  différentes,  
 mais  des  types compris  entre  certaines  limites, pouvant varier entre  ces limites  selon  
 les  circonstances. C’est pourquoi, dans la distinction des espèces, j ’ai cru devoir laisser  
 de  côté tout ce  qui est purement  extérieur et dépendant des  circonstances, pour m’attacher  
 de préférence  aux  caractères essentiels, si intimement dépendants de  l ’organisation  
 qu’ils ne disparaissent qu’avec  la  destruction de  l’être lui-même. 
 La  coupe  transversale des  tiges  fournit  des caractères  anatomiques  excellents,  et  
 qui  avaient  été  signalés  il  y a  déjà  longtemps.  Mais Mirbel,  en mentionnant  la cavité