
 
        
         
		quables.  Au lieu de s’arliculer simplement par  la juxta-posilion  do  leurs  extrémités  
 es cellules sbmbnquent de bas en haut, de  façon  que,  deux  cellules étant données’  
 1 inférieure  s’avance  sur  la  supérieure  immédiate  et  ne s’articule avec  elle  qu’après  
 avoir fait un  pli et par  sa  face  inférieure,  comme le montre  le  profil  de  la  fi».  19  a  
 pl.  III. Sur 1 E.  trachyodon,  ce mode  d’articulation en  crémaillère est à son  develop '  
 pement extrême et constitue  ces aspérités que  M. Al.  Braun  a  voulu  rappeler par  le  
 nom qu il a imposé à cet Equisetum. 
 3» Enfin, quelle que soit  la  différence qui, sur  certaines espèces, existe’entre l’épi-  
 clerme des  entre-noeuds de  leurs  tiges spicifères et celui de leurs tiges stériles  sur les  
 memes espèces,  les gaînes des  tiges vernales  spicifères ont  leur  épiderme  tout  à  fait  
 semblable a  celui  des gaînes des  tiges  plus  tardives et  stériles.  E t   sur  toutes  les  es-  
 pees,  les  unes  elles  autres portent des stomates  au moins sur  leurs  deux  tiers  inférieurs  
 ,  c est-à-dire  sur toute  la  région  non  déchirée en  lobes. Dans  le voisinage des  
 stomates des gaines,  les petites saillies  de  la  croûte  siliceuse  se  disposent plus  particulièrement  
 et  plus  constamment  qu’ailleurs  en  cercles  concentriques  très-élégants  
 (pl. I I I ,  fig. 11-18, et particulièrement  fig.  15). 
 ^  L ’B.  maximum offre sur  les côles  de ses gaînes douze à quatorze rangées de cellules  
 epidermiques  très-allongées, très-étroites, à bords  très-élégamment ondulés - les cellules  
 a stomates occupent le dernier rang,  plus rarement les deux derniers, d^ chaque  
 cote de cette bande med.ane;  après  elles il y a  encore  un ou  deux  rangs  de  cellules  
 ongues; au delà, ces cellules  deviennent courtes, irrégulières, puis obliques et  tout  à  
 ait transversales  dans  le sillon  commissural (pl.  111,  fig.  H   ,  12). Vers la  pointe  des  
 lobes  les  cellules  epidermiques sonl  moins  distinctes,  il  n’y  a  plus  qu’une couche  
 de cellules démesurément longues et étroites;  et je ne sais pas si on doit les rapporter  
 a 1 epideime  plutôt  qu a la couche sous-jacente  qui aurait dépassé l ’épiderme et n’au-  
 lait pas ete recouverte par lui, 
 L ’épiderme  des  tiges  spicifères  de  l’B .   arvcmc  change  subitement  à  la  base  des  
 gaines et devient identique à celui des gaînes  des  tiges stériles ; sur  les unes et sur  les  
 autres, vingt rangs de cellules longues occupent le dos de  la côte; viennent ensuite  de  
 chaque cote cinq  rangs de  cellules  courtes avec stomates;  puis  cinq ou six rangs de  
 cemfiesfongues, enfin  les  cellules obliques et transversales du  fond  du sillon  (pi  I I I , 
 L ’B   sylvaticum et  l’B .  pratense ne conservent pas sur leurs gaînes les  papilles  que  
 131 esentent certaines cellules de Tépiderme de leurs enlre-noeuds. A la base de la »aîné  
 es  rangs  de cellules  qui portaient ces papilles deviennent semblables  à  leurs  voisins ■  
 du reste les autres  cellules présentent les mêmes nombres et  le même  ordre  que sui-  
 es  entre-noeuds. Les cellules transversales du fond des  sillons sont quelquefois  cordi-  
 rraes, et  toujours moins  longues et moins nettement transversales que dans les deux 
 espèces  précédentes  (pl. 111,  fig.  16-18).  C’est  sur  les  gaînes  de  TB.  sylvaticum  que  
 l’encroûtement siliceux montre  avec  le plus de netteté  et d’élégance  toutes  les  dispositions  
 précédemment décrites. 
 Sur  les autres espèces, Tépiderme des gaînes  offre  vers  leur base le même nombre  
 et la même  disposition  de  cellules  que sur Tentre-noeud.  Les modifications particulières  
 que présentent les gaines de TB.  hyemale après  la  chute de  leurs  lobes  seront  
 mentionnées  dans  la  description de cette espèce. 
 De Tépiderme des rameaux. —  Sur toutes les espèces, la gaîne basilaire des rameaux  
 offre des  cellules  épidermiques peu  allongées,  à  parois  très-fortement ondulées, entièrement  
 dépourvues de stomates  (pl.  I I I ,  fig. 20, 21). Sur  la  ligne de  séparation des  
 dents elles  prennent une direction oblique ou même  transversale, comme les cellules  
 de la même région  sur les grandes gaînes (pl.  I l l , fig. 20).  Au moment où  les gaînes  
 basilaires sortent de  la  tige en  recouvrant le jeune rameau,  leurs  cellules sont entièrement  
 incolores;  elles prennent avec  le  temps  une  couleur brune  ou  noire,  et sont  
 mates ou luisantes  selon  les  espèces. 
 SurTB. maximum, Tépiderme des enlre-noeuds des rameauxn’a aucun rapport avec  
 celui  des entre-noeuds  des  tiges, et il diffère tellement de Tépiderme des gaînes qu’au  
 premier  coup-d’oeil  il  est  permis  de  croire  qu’on  examine  le  rameau  d'une  autre  
 espèce.  La  surface  rentrante  des  côtes  (pl.  I I I ,   fig.  22  c  et  23  c)  offre  environ  dix  
 rangs de  cellules très-longues, à parois latérales peu ondulées (pl. I I I , fig. 23 c) ;  elles  
 recouvrent une bande de  fibres  corticales.  Sur  les arêtes qui  s’élèvent à  chaque bord  
 de  celte surface (pl.  I I I ,   fig.  22  b  el 23  b)  et  la  séparent  des  sillons,  sont  étendues  
 des  cellules épidermiques articulées en crémaillère, comme celles de la ligne médiane  
 des dents des gaînes (voy. p. 27,28 et pl. I I I ,  fig. 19) ; leurs aspérités rendent les rameaux  
 «rudes de haut en  bas»  (Grenier).  Enfin,  toute la surface  du sillon  (pl.  I l l ,   fig.  22 a  
 et 23 a) est occupée par douze à  quinze rangs de cellules  à  stomates. Sur ces cellules,  
 les ornements  circulaires  de  la  croûte  siliceuse sont très-nombreux et  très-variés. 
 L ’B.   arvense  offre moins de différence entre Tépiderme de ses rameaux et celui de  
 ses  tiges  stériles.  Sur  la  ligne  médiane  des  côtes on voit deux  ou  trois rangs de cellules  
 qui  se  dilatent à  leurs  extrémités  articulaires  de  manière  à  former  une  série  
 d’aspérités saillantes  alternant  avec des dépressions.  La jonction  de deux cellules  est  
 au milieu  d’une élévation  (pl.  I I I ,   fig.  24). Viennent  ensuite  douze  à quatorze  rangs  
 de  cellules peu  longues à parois très-ondulées, recouvrant des  cellules à chlorophylle,  
 puis  deux  ou  trois  rangs  de cellules  à  stomates, et enfin  au  fond  du  sillon  trois ou  
 quatre rangs de  cellules longues sans stomates. 
 L ’B.  pratense  n’a  sur  les côtes que deux ou  trois  rangs  de  cellules  longues, puis  
 ces  côtes sont bordées  de  courtes  cellules  à  papilles,  et  après  cinq  ou  six  rangs  de  
 cellules longues viennent trois à cinq rangs de stomates ; puis tout le  fond du  sillon  est