•1708. E . foUis rcpeülo-ramosis, vog'uiisIaxissiinisüixW., Hist. stirp. Helv., 1080.
î 1777. E. sylvaticum Pollicli, Hist. pl. Palat., I I I , p. 5.
1778. E . sylvaticumL-M-i., Fl. fr , I , p. 8.
1800. E . sylvaticum Rotli, Tent. F l. germ., IV, p. 3.
1805. E . sylvaticum DG., Fl. fr., tom. I I , p. 583.
1807. E . si/Îfiiiiciim Lois. Dosl., F l. gall., Ed. 1®, I I, p. 700.
1813. E . umhrosum Lapeyr., Pyr., p. 619 (non Meyer).
! 1822. E . sylvaticum Yauclicr, Mon. Prêl., p. 365.
1828. E . sylvaticum Duby, Bot. gaU., p. 535; c lË . umbrosum, 1. c., iide Lapeyrouse (non Meyer).
1835. E . sglvaticum MiUel, Fl. fr., IV, p. 166; cl E . umhrosum, o. c., p. 167 (quoad spccimina
gallica).
! 184-i. E . sylvaticum Newman, Brit. ferns, p. 59.
! 1845. E . sylvaticum Koch, Syn., Ed. 2®, p. 964.
1853. E . sylvaticum Milde, Kenntn. Eq., p. 597.
1850. E . Gr. et God., F L d. F r . , I l l , p. 643.
! 1857. E. sylvaticum Dôll, F l. Bad., I , p. 01.
11857. E . sylvaticum Bernoulli, Gef. Krypt. Schw., p, 09.
11858. E. sylvaticum M à e , Gef. Crypt. Schl., p. 431.
! 1861. E . sylvaticum Cosson el Germain, F L env. Paris, 2® éd., p. 878.
3. E. P R A T EN S E Ehrh. (non Rolh, non Sprengel, non Scblechtendal).
Celle espèce a été pour la première fois signalée et décrite sous ce nom en 1783,
dans le Hannoversche M agazin, par Fr. Ehrliart, qui l’avait découverte dans des
de la principauté de Biankenhourg. Le même botaniste la décrivit de nouveau en
1788 {Beiträge, III, p. 77). G. F. Hoffmann crut d’abord que cette plante n’était qu’une
forme de VE. arvense {Bentschl. EL, I I , p. 3, n° 5, 1795); d’autre part Roth décrivit
sous ce nom la variété nemorosum de VE. arvense {Tent. ß. germ., HI, p. 6,1800), en
citant des figures qui n’ont aucun rapport avec la plante d’Ehrhart. Mais, en 1803,
Hoffmann, averti, par B. Bockhausen {Monog. Crypt. Geiv. in Römer's Archiv., \ , n“ 3,
p. 5 et 6, 1798) revint sur son opinion; il reconnut la planle comme une bonne
espèce, et, d’après les échantillons originaux d’Ehrhart, en donna une description
exacte et une bonne figure coloriée dans ses Phytographische Blätter ( I , n° viii,
p. 117, tab. 2); il combattit en même temps l’erreur de Roth. Malheureusement les
« Feuilles pliytographrques » de Hoffmann manquèrent de publicité et ne furent môme
pas continuées; il en résulta qu’après les erreurs de Hoffmann et de Roth, l’attention
des botanistes fut complètement détournée de la plante d’Ehrhart, et dans VEncyc.
mélh. bot., V, p. 613,1804, Poiret ne la cite que comme une variété de VE. arvense.
En 1809, c'est-à-dire vingt-quatre ans après la première publication d’Ehrhart, un
officier français, Bory de Saint-Vinccnt, faisant la guerre en Prusse, y trouva celte
plante et la communiqua à Meyer età Willdenow. Ce dernier la crut nouvelle et la décrivit
en 1809 sous le nom à'E. nmbrosum, dans son Ennmer. plant, horti Berolinensis; et
l’année suivante il la caractérisa mieux encore dans le Spec, plant., tout en y mentionnant
d’Ehrhart, mais comme plante à lui inconnue, admise sur l’autorité
d’Ehrhart,en cilantla synonymie erronée de Rolh, mais non les figures de Hoffmann.
En même temps, c’est-à-dire en 1809, Retz retrouvait cette planle en Scandinavie et la
publiait comme nouvelle sons le nom à'E. amphibolium. A partir de ce moment, la
plante connue sous les noms de Willdenow et de Retz fut retrouvée en plusieurs lieux;
mais son premier nom à'E. pratense avait presque complètement disparu. Vaucher
décrivit et figura VE. umbrosum de Willdenow, tout en conservant VE. pratense Ehrh.,
mais, ainsi que Willdenow, à titre de plante inconnue, sur l’autorité d’Ehrhart, et
en citant toujours la fâcheuse synonymie de R olh, mais non les figures de Hoffmann.
En 1830, Sir W. Hooker décrivit encore cet Equisetum comme planle nouvelle en la
dédiant à Th. Drummond qui l’avait trouvée dans le Forfarshire. L ’emploi fait par W il l denow
etVaucher de deux noms différents pour désigner une même plante, avait après
eux porté la plupart des botanistes à chercher sous ces noms deux plantes distinctes,
el avait par cela occasionné quelques erreurs (Scblechtendal,F/or. Berol., H, p. 3 et
259,1824; E. Fries, Novitüe fl. suec.. Ed. 2% p. 297,1828, olMant., I , p. 21, 1832;
Reichenbach, Flor. excurs., p. 154 et 155,1830 ; Homann, Flor. Pomer., I I I , p. 87
et 89,1835 etc.). M. de Scblechtendal nous a fait plus tard connaître lui-même que son
E. pratense n’était qu’une forme du palustre. V E . pratense de Sprengel {El. liai.,
Ed. 2“, p. 435) était une forme de VE. ramosissimum; enfin la confusion élait extrême
lorsqu’en mai 1836, M. Hampe, de Biankenhourg, après avoir consulté les exemplaires
originaux dans l’herbier d’Ehrhart conservé à Gottingen par G. F. W. Meyer,
écrivit au directeur du Flora une lettre où il rétablissait fidentilô de VE. pratense
Ehrh. et de VE. umbrosum Willd. [Flora, 1836, p. 268 et suiv.); et dans le numéro
suivant du même journal, M. de Scblechtendal inséra un très-savant mémoire, où il
retraçait l’histoire complète de cette plante et de ses noms divers, et rendait ainsi
impossible à l’avenir toute erreur à cet égard {Flora, 1836, p. 273 et suiv.).
1783. E. PRATENSE Ehrh. Hannov. Magaz., st. 18.
1788. E . pratense Ehrh., Beîtr., I I I , p. 77, n® 36.
1803. E . pratense Hoffmann, Phytograph. Blätt., I , n® v i i i, p. 117, pl. II.
1809. E . amphibolium Bciz., F L scand., suppl. 2, p. 12.
1809. E . mnbrosum Willd., Enum. pl. hort. Berol., p. 1065.
! 1810. E . umbrosum W iM . , Spec. pl., V, p. 3.
1810. E. pratense Willd., Spec. pl., V, p. 6 (Exclud. syn. Roth).
1822. E . zimbrosumY-àuch., Mon. Prêl., p. 366.
1822. E . pratense Vauch., iJ/o72. Prêl., p. 387 (Exclud. syn.).