1768. E. II®. Var. Ramis miiltis, quorum quisque spica florigera terminatur Hali., Hist. stirp. Helv.,
n® 1677.
E . palustre v®® polystachyon oni, auct. sup. citai.
Forma Icnuis.
E . prostratum Hoppe secund. Koch, Syn., Ed. 2®, p. 965, Dôll, Fl. Bad., T, p. 62, et Milde,
Gef. Crypt. Schl, p. 459.
1828. E . palustre v®= y nudum. Duby, Bot. gall, p. 535.
1813. E. pratense p simpUcissimutn A]. Draun, Sill. Journ., déc. 1843, p. 85 (sccund. Doll, 1. c.).
1857. E . palustre v®® tenue Dôll, F L Bad., I , p. 63, et Milde, Gef. Crypt. Schl., p. 461.
1863. E . albo-marginatum Kil., /le/-. Hung., p. 265.
8, E q u is e t u m r a m o s is s im u m Desf.
Par suite de la multiplicité de ses formes diverses, cette espèce est celle qui a la
synonymie la plus variée.
Abondamment répandue dans toute l’Europe méridionale, elle était, dès 1715,
mentionnée par Garidel {Hist. plant, env. d ’Âix) et rapportée par lui à l’B. faliis;.
nudum, non ramosum, sivejunceum îirncivQiç âepvllog C. B., Pin., qui est évidemment-
l’B. hyemale L. Or cette dernière espèce ne croît point aux lieux indiqués, par Garidel
«Bois de la Magdeleine, à Barguiasso; à la Beauvoisine et le long de l’Arc».. J ’ai
souvent visité ces localilés, et j ’y ai trouvé en abondance la présente espèce, mais nulle
trace de l’B . hyemale, que je n’ai d’ailleurs vu nulle part en Basse-Provence. Gérard
(Flor. yall. prov., p. 46) et Gouan (Flor. monspel., p. 438) confondirent cette plante
avec l’B . hyemale L., ou plutôt ils suivirent l’exemple de Linné qui, dans sa synonymie,
avait évidemment réuni à son B. hyemale des régions du Nord cette plante
déjà mentionnée peut-être par G. Bauhin sous son n» XI.
Ce n’est qu’en l’an Y I de la République qu’elle fut par Desfontaines établie comme
espèce distincte et nommée B. ramosissimum. En l’an X II,Poire t, tout en conservant
l’espèce de Desfontaines, donna le nom d’B . campanulatum à une forme récoltée sur
les bords de l ’üveaune, à Marseille, et y rapporta à tort en synonymie la phrase que
G. Bauhin consacre à l’B . variegatum. En 1806 De Candolle décrivit la même espèce
comme nouvelle et la nomma E. ramosum (Synopsis, p. 118, n“ 1457*). C’est donc
doublement à tort qu’on appelle ,cette plante B . ramosum Schleicher; car, d’une part,
le nom de Desfontaines, ayant la priorité, doit être conservé, et, d’autre part, le nom
d’B . ramosum n’appartient pas à Schleicher, mais bien à De Candolle. Le premier
Catalogue de Schleicher, sans date (1800?), n’en fait aucune mention; il ne paraît
que dans le Catalogue de 1807, postérieur d’un an au Synopsis, et l’S qui suit fait à
l'initiale du Synopsis ou de Schleicher une allusion ambiguë que De Candolle lui-
même, dans son supplément de 1815, fit tourner au profit de Schleicher, en citant
par erreur la p. 21 du Catal. pl. Helv. après le nom d’B. ramosum qui ne s’y trouve
pas. Sur l’autorité de Do Candolle l’erreur s’est propagée sans contradicteurs. Celte
espèce fut d’ailleurs si mal distinguée par Schleicher que, d’après M. Bernoulli (Gef.
Krypt. Schw., p. 74), ce collecteur la distribua mêlée à l’B . hyemale v*» paleaceum.
Comment De Candolle, en son Supplément de 1815, rapporta-l-il à cette plante « l’B .
limosum AU. ped., n«23ï (citation fautive)? c’est ce que je n’ai pu m’expliquer.
La forme simple devint en 1810, d’une part, l’B. pannonicum de Willdenow
(d’après tes témoignages de MM. Al. Braun in Koch, Syn., Ed. 2“, p. 966; Dôll, Fl.
Bad., I , p. 65; Milde, Beioete. Eq., p. 600, fondés sur la vue des exemplaires originaux
de Willdenow), d’autre part, l’B. elongatum du même, «nom sous lequel, dit De
Candolle, l’auteur paraît avoir réuni des plantes différentes» (Fl. /■)■., Suppl., YI,
p. 244). Le proléisme de cette espèce a été caractérisé par le nom si juste d’B . multiforme
que Yaucher lui appliqua. Enfin, en 1839, M. Al. Braun la ramena en variété
à l’B . hyemale L.
Lorsque les liges de cette espèce ont été coupées contre terre, elles produisent une
multitude de petits rameaux grêles; et trop souvent cet aspect cespiteux lui a valu
dans les herbiers le nom d’B. variegatum.
M. Ch. Desmoulins fait remarquer qu’en Périgord « la plante entière, très-glauque
«et blanchâtre, présente un aspect extrêmement pâle et qui n’est pas habituel dans
« le genre; » et ce savant botaniste ajoute «Je me demande si ce ne serait pas là l’B.
« pallidum Bory, Exp. de Morée, p. 282, cité sous le n» (9) entre parenthèses par le
«Sylloge de Nyman avec ces seules indications de localilés françaises: Gall. (Garonne,
« Monlpell.), puis en Espagne et en Grèce » (Catal. phanérog. Dordogne, suppl. fin.,
p. 387).
?1625. XI. Equisetum foliis nudum ramosim C. Bauh., Pin., p. 16. Theatr., p. 249 (cum icône vis
bona).
1753. E . hyemale L . (ex parte sec. syn. Bauh.).
1765. E . hyemale Gouan., Flor. monsp., p. 438 (non L.).
! an VI. E. bamosissimum Desf., F L atl., I I , p. 398.
anXII. E . cainpanulalum Poiret, Enc. mélh., V, p. 613 (exclud. syn.); et E . ramosissimum Poiret,
0 . c., p. 012.
1806. E . ramûsiijji DG., Syn., p. 118, cl 1815 Fi. fr., supp. VI, p. 245 (Exclud. syn. AU.).
1807. E . cafnpamdatum Lois. Desl., Fl. galL, Ed. 1®, I I , p. 701.
1807. E . ramosum Lois. Desl., Fl. gall., Ed. 1®, I I , p. 701.
! 1810. E . elongahm W illd., Sp. pL, tom. V, p. 8 (Exclud. pl. ins. Borbon.?).
! 1822. E . ramosissimum Vaucbcr, Mon. Prêl., p. 309.
! 1822. E . multiforme p ramosum, y paleaceum, S campanulatum Vaucher, Mon. P rê l, p. 379 et 381
(Exclud. syn. E. tenue Hoppe).
1828. E . multiforme v®* p ramosum et y campanulatum Duby, Bot. galL, p. 535.