siiivnnlc, sous le n“ i455, il nienlionne el dèërit un E\ fîimàlilè'h., auquel il donne
en synonymie E. maximum Lam. cl E. h'elebcharîn Ehrh. Mais ces doules dispa-
raissenl devant le lexle du Botanicon gallicum de M. Duby, qui, travaillant sur l’herbier
de De Candolle, identifie les deux numéros et les deux noms, en les rapportant
à une seule et même espèce; et, comme ce dernier auteur croyait aussi que celte
plante avait élé connue de Linné, il la nomme, comme Poiret, par droit de priorité
E. fluviatile L., et néglige de mentionner le nom de De Lamarck. Ceci nous montre
que De Candolle ne se rendait pas un compte exact de la distinction de ces deux
espèces', et nous explique la contradiction apparente qui existe entre les renseignements
qu’il a fournis à Vaucher sur l’herbier de Linné et les témoignages plus précis
et plus modernes de MM. E. Ncwman et Ch. Ilartman.
Donc, puisque le nom à'E. (luviatile L. ne peut convenir à notre espèce, et que
celui de De Lamarck a la priorité sur celui d’Ehrhart, il y a justice à reprendre le
nom E. maximum Lam. comme nom princeps, et nous avons ainsi fait^.
1625. II. E. palustre longioribus setis G. Bauliin, Pin., p. 15; 241, cum.icon.'pessima.
1651. E. palustre tenuissimis et longissimis setis J . Bauhin, llhl. •pl., I I I , p. 730 (et forte confusum
cum E. arvense, v’'® nemorosum?).
1742. E. caule non suicalo, latissimo, verticillis densissimis Hall., Emm. slirp. Helv.-, p. iU ) ? " - '
1768. E. caule florigero nudo, sterili verlicillato, radiorum quadraginla Hall., Wst. slirp. Helv.,
no 1675.
1775. E. ¡îuvialileheers, Fl. herb., p. 223 (non L . ).
1778. E. MAXIMUM Lam., F L fr., I , p. 7 (exclud. syn. L . ). .■
1783. Ê . Te/»wieiii Ehrhart,//fljwiüi;. J/a^as., St. 18, p. 287.
1781 Ë. Telmaieiit Elirhart, Hei/r., I I , p. 159 et 160.
1804. E . ftuviaüleei E . macrostachjon Poiret, Encycl. mélh., V, p. 614.
1804. E. (luviatile Smüh, F L brit, p! H04''(iion L,).
1805. E . Telmateia DG., F L fr.. H, yi. 581 ; et E . fluviatile (1. c., ex. auct. Duby),
1807. E . Teima/em Loia. DçsLyifh ifqH.) Ed. 1% p. 700 (cum syn. Rolhii); et E . fluviatile eiüsàem,
p. 701.
1810. E . fluviatile ^Yi!Id., Sp. pL, V, p. 2 (excl. syn. L.).
' Dans les deux éditions du F/oroi7fi/à’è«, l.biselcur-Ddslongch'araps a reproduit le môme double emploi. Après avoir
décrit l’F . T e lm a te ia Elirh. sous son n ° 2', l 'F . nruense sous son n» 3, il décrit de nouveau notre espcce sous le n® 4 ,
F , flu v ia tile , mentionnant sa double forme fertile et stérile, ses gaîiios'grandes et rapprochées, le synonyme de Smith,
la figure de BoUon etc. Cependant si l ’on consulte l ’Iierbien' de. cet auteur, on trouve- que la feuille étiquetée E . T e l-
n ia te ifc contient plusieurs spécimens étiquetés E . fiu v ia lile , mais aussi que la feuille spécialement étiquetée E . flu v ia lile
ne contient que deux liges fertiles et Irès-ramcuses de V E . J im s u m l De là incertitude complète. Le genre E q u is e tum
est très-mal rcprésenté-dans cel iierbier, lequel, acheté par Esprit Requien et légué au musée de la villo d’Avignon,
y pouirit misérablement dans un grenier ouvert à tous les vents.
‘ Comme je ne truite que clés Equisetum de la France, j ’ai dû me borner ù citer, après le nom princeps, la synonymie
des flores générales de cette contrée. Toute outre citation est motivée par la ialeur'prlrliculiére de la description ou des
renseignements qui l'aecarapagnent. Le signe! indique les auteurs-que'l’on •consultera avec le plus de fruit.
! 1822. E.ißupia(ile Vauchen^ il/d'i. 363 (non L. et cxcl. syn. E. heleocliaris Ehrh.).
! 1828. Ad. Byoiip;n);ii;t, HisL^ég. fçss-, l , p. 99 et suiv.
1828. E . ßuvi'aliiei)\ihy,.Bol.'gaÜ.. ï,_p. 535.
1835. E . finviàtùe .MliLc1,'FL /'r'.','#, 1(56 (non L . ).
! 1844s Ë . Teima/éiû Newinah, ßWf. feïW,'p. 67;’' '
¡1845. Ë . reimaiekKoch-, ÁV/í^íElI. 2‘';-p.'964'. : '
] i^%,.E.,Tebnaiei(í}Vúáe , Kenfitn, Eq.-, p. 585.riO’ '
.i^^iô.^E..Tel.nialeia,Gi\ et-.God-,, ËL, d. Ë r . , I I I , p. 643.
! 1 8 5 7 Ï ' Dull, F L Bad.^ l, p^,59.
Í1857. È . Te7wi¿/e?fí Bernoulli, Gef. Krgpt. Schw., p. 67.
! Î858.^Æl Tdmateiu Mildd, Gef. Crypt. Schl., p. 425.
! 1861^ Ë . Tc7w«/em-Gôssoii cl Germain-, E L env. Paris, 2° éd., p. 877.
Var'o ß minus.
Oüi- J9 .9f>vq?.Y -i '
^ ISCp.^Ë,. Jehnateja\f.fpmor5oa. Lange, Pttg. pl. hisp., 19; et Willk. et Lange, Prod. ß. hisp., p. 12.
l ic l l '- u ’ • 4® anom. frondescens AI. Braun.
! 1797. Ë . eburneum Roth, Calalect. bolan., fuse. I , p. 128; Tent. ß. germ., IV, p. 4.
E.-Q'elmateia G frondescens Al. Braun, in SUL Amer. Journ., vol. X LVl, p. 84.
5° anom. serotinum Al. Braun.
1843. Ë i Telmateia.\.^^ serotinum Al. Braun, in Sül. Amer. Journ., vol. X LVI, p. 84.
^ -,V. ■ ■. , . i t i ,H :
2. E. SYLVATICUM L .
La station de celte espèce, son port tout particulier, l’ont fait facilement distinguer.
Elle n’a donc point de synonymie proprement dite; el le nom à'E. capillare,
donné par Hoffmann à des sujets grêles, n’a pas élé par rauleur lui-même appliqué
en synonyme à toute l’espèce (voy. deutschl. Flor. Crijpt., d-795, p. S , et ci-dessus
p. 179). Des individus peu développes ont élé pris par Lapeyrouse et par Mutel pour
VE. umbrosum Meyer {voy. Révision de l'herh. de Lapeyrouse, par M. le docteur Clos,
1857, p. 82).
1588. Ë . s¡//ríiííCí£fíi Tabern., 7fr«¡íí., 569, ic. 253.
IGpQ. Vil. E . sylvaticum tenuissimis setis C. Bauh., Pin., p. 16; Theatr., p. 245.
1651. E . sive Hippuris tenuissima iion aspera J . Bauh., Hist, pl., I l l , p. 730.
1742. Ë . verticillis ad folia numerosis Hall., Eimm. stirp. Helv., p. 144.
1753. E. SYLVATICUM L., Sp. pl.. Ed. 1", p. 1061.
Texte de Linné (Sp. pl., Ed. 2®, p. 1516).
sylvaticum. 1. Equisetum caule spicato, frondibus compositis. Fl. suec., 834; 927.
Equiselum setis ramosis internodio miiltolies longioribus. Roy. hgdb., 496.
Equisetum sylvaticum F L lapp., 391. Tabern. hist., 562.
. -Equiselum sylvaticum, tenuissimis selis. Bauh. pin., 16. theatr., 245. •