
 
		lihôiic-au-Rtiiii; le 10 du même mois dans  la vallée  d'Oberhaslacli  (Bas-Rliin);  le 28  
 ¡uiii  -1800 en grande abondance  dans une mare près d'Ostwald (Bas-Rhin) ;  le 27 mai  
 -1861  dans  la  vallée  de  Barr,  le  long  de la Kirueck,  près  du Holzplalz  (Bas-Rlim).  
 M  Billot  l’a  retrouvée  près  de  Scliirmeck  (Vosges).  Elle  abonde dans  les  rmsseau.x  
 d'irrioalion  près  d'Oberkircli  et  entre Achern et  Kappel  (duelic  de  Bade).  Dans  ces  
 dernières localités, où elle est presque toujours stérile, elle est associée aux E.  arvense,  
 limosum,  palustre:  mais  à  Arles  les E.  limosum  el arvense  ne  croissent pas  dans  la  
 même  localité,  bien  qu’on  les  rencontre  à  quelques  kilomètres  de  la. Dans  le  voisinage  
 immédiat du fossé où croît VE.  littorale,  se trouvent  en  abondance VE. palustre  
 et l’B   ramosissimum, espèces qui n’ont aucune ressemblance d’aspect ni de structure  
 avec  l'B.  littorale.  J ’ai  fait  de  longues  et  vaines  reclierclies  pour  trouver,  dans  la  
 même  contrée,  une  seconde  localité où  crût  l’B .   littorale.  Il  n’y  en  a  que dans  ce  
 fossé  creusé en 1848,  et certainement la disposition  des beux et la nature du sol caillouteux  
 de la Crau n’auraient,  avant celte  époque,  permis  à  aucune espece  d Equisetum  
 de végéter à  cette place. 
 Épogne  de  la  sporose.  -   Mai  et  juin.  Un  peu  plus  tardive que  IB .   hmosum.  k   
 Arles,  de  nouvelles  tiges  spicifères  se monlrent abondamment en septembre,  si  les  
 premières ont été  fauchées en  août.  .,  r  •  m  n 
 Observations.  -   En  décrivant  celte  plante  pour  la  première  fois,  M.  Rupiecht,  
 comme nous  l'avons  vu  p.  189,  fit  observer quelle  remplit  en  quelque  sorte  une  
 lacune entre l’B .  arvense et l’B .   limosum;  que  quelques-unes de ses formes sont semblables  
 à  l’B.   limosum,  d’autres  à  l’B.   arvense et surtout  à  sa var® s.roft«»» Meyer  
 {E.oampestreK. Fr. Sclmllz). M. Milde, dans les nombreux travaux qiul a pub .es sur  
 celte  plante [Bot. Zeit., 1851, p. 705-714; Rev.  crit., p. 109 de la trad.; Kenntn  Eg.,  
 p  579; Gef.  Crypt.  Schl.,  p.  457  et 458;  Eg.  litt., p.  29  et suiv.),  a ete  plus lo...  et  
 la   constamment  considérée comme  un  hybride  de  l ’B .   arvense  et  de  IB .   hmosum.  
 Dans  le plus récent de ses travaux, après  avoir exposé: 
 I® Que cette plante vient sur  toute espèce  de sol ; 
 2« Que son épi, par sa  petite  cavité centrale, est intermédiaire enlre  lepi  creux  de  
 l’B.   limosum et  l’épi sans  cavité de  l’B .   arvense; que  les  clypéoles  restent serres  les  
 nns  contre  les  autres;  que  les  sporanges mal  conformés  ne  répandent jamais  leur  
 contenu consistant en  spores  aborlives,  sans élatères et infécondes; 
 3» Que la tige  a  des  côtes  comme l ’B .   «reeiise, mais  des  stomates  epars comme 
 l’B .   limosum; 
 4« Que les cavités  sont intermédiaires enlre  celles de ces deux especes; 
 5« Que les gaînes  sont  tantôt  lâches comme  sur  l ’B .   arvense et  tantôt  appliquées 
 comme sur l ’B .  KmosMm,-  .  , 
 6« Que la disposition des  cellules  à  chloropliylle n’est pomt constante, mais qu elle 
 varie  en  se  rapprochant  de  celle  de  l’une  ou  de  l’autre  des  espèces précitées*; 
 7“  Que les rameaux  ressemblent à  ceux  de VE.  limosum; 
 8“  Que les  rhizomes  portent des tubercules comme  ceux de l’B.  arvense, 
 Le savant botaniste  de Breslau  conclut en ces  termes: 
 «Résultat: 
 «I. Notre  plante se montre chaque année régulièrement dans  les  localités où  elle  a  
 été une  fois observée , et n’est point,  comme d’autres  formes  (par ex. B .  arvense serotinum  
 Meyer ou  ir riym m Milde),  la  conséquence d’influences atmosphériques se produisant  
 sans  constance; 
 « IL   Dans  chaque  localité et chaque  année, elle produit des spores  aborlives et des  
 sporanges; 
 « III.  Elle  est  une forme intermédiaire  entre  l’B .   arvense  et  l’B.  limosum. 
 «Elle rappelle  l’B. arvense: 
 «1® Par  la  disposition  des  côtes  de  la  fige; 
 «2® Par  l'existence constante de deux cercles de  lacunes; 
 «3® Par la présence des  tubercules; 
 « 4“ Souvent  par la  forme et la couleur des gaînes  caulinaires ; 
 « 5® Enfm par  la  disposilion  des  rameaux. 
 «Elle rappelle au contraire l’B.   limosum: 
 «1® Par la  réjiarlition  des  stomates; 
 «2® Par  l’absence de  sillon  carénai sur  les dents  des gaînes  caulinaires; 
 «3® Par  la substance de  la  lige ne formant qu’un  cylindre; 
 «4° Très-souvent par la  couleur et  la forme des gaines  de la  lige et  des  rameaux;  
 «5®  Par la  forme  des masses  cellulaires vertes. 
 «Les caractères  qui  tiennent le  milieu entre les deux espèces sont les suivants : 
 « a. La forme des masses cellulaires vertes, qui se rapprochent tantôt de l’B .  arvense  
 et tantôt de l’B .  limosum; 
 « b.  La  cavité centrale, qui  lient le milieu entre celle des  espèces précitées; 
 «c.  L ’axe  de  l’épi,  qui n’est ni creux  comme sur  l'B.  limosum ni  toutà  fait  plein  
 comme sur  l’B.   arvense. 
 «IV. Cette  plante doit donc  être regardée comme un hybride de  l’B.   arvense cl  de  
 VE.  limosum II  [Eg.  litt.,  p.  30). 
 M.  J. W .  Slurm ne partage pas  l’opinion de M. Milde sur l’hybridité de cette plante  
 (Flora,  novembre 1857,  p.  691). 
 *  Je   n’ai jm  constaler  les  différences  considérables  que  cite  M.  Milde,  si  ce  n’est  sur  des  sections  opérées  i   des  
 hauteurs  différentes;  or  ces modifications  se  retrouvent  sur  toutes les  espèces,  sur  V E .  lim o sum   aussi  bien  que  sur  
 V E .  a rv en se   (voir  p.  162,  186  et 197). 
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