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1823. Vaucher, Mon. P rè l,p \ . IX , fig. 1-2, 3-5 (:).
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(:) 1828. Ail. Brong., ///si. vég. foss., I , pl. X II , fig. 1, 2, 4, 5.
(:) 1828. Bischoff, Krgpt. Gew., tab. 4, fig. 20-22; lab. 5, lig. 43.
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1860. J . Buy. J . , Bull. Soc. hot. F r., V II, p. 100.
C H A P IT R E COM PL ÉM EN TA IR E
Noms; propr iété s et u sa g e s ; com position chimique
§ 1", Noms
C’esl dans Dioscoride que se trou™, sinon la première mention, au moins la plus
ancienne description des "ïnnovQxç. que les latins a p p e l a ie n t ÆîWseftmi. Voici scs
expressions: «Prima in aquosis locis et fossis naseitur; cauhculos edit inancs,
«rubescenles, siibasperos, solides, geniculis invicem insertis dissectos, ac circum
«ipsos folia juncea crebra tenuiaque. In sublime autem attollitur, vicinos scandens
«arboriim caudices, ex iisque dependet, circumftisa ramis multis, nigris, ut est equi
« cauda ; radix lignosa ac dura. Altera caule est recto, æquali, cubito majore, quodam-
«modo inani, comis per intervalla brevioribus et mollioribiis candidionbusque»
{Mater, med., lib. IV, cap. M -45, Ed. 1529; cap. 38, Ed. 1549). Le commencement
de la première description pourrait à la rigueur se rapporter à un Equisetum ; la fin
s’en éloigne absolument. La seconde description s’en rapproche un peu plus.
Pline est encore moins clair. Il mentionne une première plante sans la décrire :
«Equisetum, Hippuris a Græcis dicta, et in pratis vituperata nobis (est autem pilus
« terræ equinæ setæ similis).... ; » puis il en mentionne une seconde : « alu pinus foins
« similcm nigricantem, eodem nomine appellant ; et aussitôt après une troisième,
' Dans son commenlaire Dalcchami) rapporte colto doseriplion aux C lm ra .
qu’il dit : « juxta arbores nasci et scandentem eos dependere ramis junceis multis nigris,
«ul est cquorum cauda, geniculalis ramulis, folia habere pauca, cxigua, semen
«rotundum, simile Coriandro....» (Lib. X X V I, cap, 83 (xiii), vol. 7, part. 2, p. 755,
Ed. Lcmaire, cur. L. Desfontaines; 1830). Ainsi que l’ont déjà fait remarquer J.
Bauhin {Ilist. plant., I I I , p. 728) et G. Bauliin (TAeai., p. 233, 234 et 240), il est de
toute évidence qu’il ne s’agit plus ici d’Equisetum, non plus que dans la première
description de Dioscoride que Pline a empruntée à la même source, sans on donneile
commencement. Ensuite l’auteur latin revient à une quatrième plante: «Faciunt
«etaliam llippurim, brevioribus et mollioribus ramis, candidioribusque» (1. c.),qui
est la seconde de Dioscoride.
On trouve enfin une autre descriplion de l’Ilippuris des Grecs, dans l ’ècrivain de
l’école d’Alexandrie connu sous le pseudonyme de Democritus. «H"Innov{>iq ty. vo l
héqiov ro ovofia êGTtaGtv' ëovi yaq ô/aota vfj eov tnitov ovQq, tjo va a và qivlla ralç
ôfiota, v.aX avrov xov v.avVov âyoptvov ano xrjç (}t(rjç d)ç èni và ay.Qov Xtnxo-
TEQOV' avToç âé 6 y.avlog t o n y.tvôç, (i)ç 6 y.alaftoç, tjoev và àçd-Qa ëipqïiqvtva, t^ wv
cÎQÿ-çmv ai vQiyiijiJug qivllàôeg néopvxav ty. vov ât th a ï , amò aalnh/ymv mqoouyo-
(¡tvtvai ( I I, 0, Geopon., lib. XX).» Il est possible de reconnaîlre un Equisetum dans
cette description, bien que la dernière phrase déroute un peu.
Quoi qu’il en soit, si on admet que parmi ces plantes il y en ait quelqu’une qui
réponde réellement aux Equisetum, il faut admettre en même temps que ces auteurs
n’ont pu parler que d’espèces spontanées en Grèce et eu Italie, et assez rameuses
pour justifier les noms "Lrtjtouçiç (innog, cheval, oùp«, queue) el Equisetum (Eqtms,
cheval, seta, crin’). Or, dans le nord de l’Ilalie, VE. arvense est très-commun et porte
encore les noms de Coda caballiiia, Coda equina. Coda di caballo; les E. maximum,
limosum e\. palustre'j sont répandus aussi, et il se peut que les noms anciens aient
été appliqués à ces plantes. L ’£. sylvaticum ne se trouve que rarement au nord de
rilalie et dans les bois des plus hautes montagnes; il est donc évident que c’est à
tort que Sprengel se demande si les E. sylvaticum et pratense ne répondent pas aux
plantes de Dioscoride {Ilist. rei herb., I , p. 192; 1807). I l estvrai que plus tard,
dans son édition commentée de Dioscoride (I I , p. 593, in Med. groec. op., vol. X X V et
X XV I ; 1830), le môme botaniste crut reconnaître dans la première plante de l’auteur
grec VE. fluviatile (maximum), et dans la seconde VE. limosum. On peut rapporter
un Equisetum à la description du pseudonyme Democritus, citée plus haut et par
Sprengel; mais il est difficile d’en voir un dans la plante grimpante de Dioscoride.
Jusqu’à Tournefort et Dillenius, les deux noms Hippuris et Equisetum furent
‘ Linnô place le nom E q u is e lum parmi les noms géaériijuos qui « pcrwrsa e x e r ro n e a le clio n e v e l e r u m , v a r ia m eta -
m o rp h o s in iiisig n e in siííífeníiií. Equisetum pre Equisclis. » P h il, b o la n ., p. 17o, Ed. princ.