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» li do Ici seraphica beneditione e sono di
»» sua procuratione reverendissima sua umil-
i» limo e devotissimo servidore,
»? Fratre G e r v a s io d’E r m e a ,
»> présidente.
ni Cairo, 12 marzo 1778.
»> ¿4 Rev. Pad. Gedeone di
, ?» Bauiera , présidente ,
»? ¿dchmim 1» (1).
Dans la crainte que la patience ne m’échappât
, je quittai le plat insolent devant
(1)' Traduction de cette lettre ;
A u très-révérend Père Gedeon de Bavière, Président
, à Achmim.
« M. Sonnini , officier de marine des troupes Fran-
» çoises y s’étant présenté à nous , et nous ayant fait
» connoître son désir de voyager dans les parties de
h 1,Eë.yPte supérieure , pour y observer les antiquités ;
t> M. Çharles Magalon , négociant François de cette
» ville, notre très-cher ami , nous ayant aussi parlé à
» cet effet, je vous prie, mes révérends pères, d’avoir
» pour lui teutes les honnêtetés , prévenances et cha-
» rité que votre état et pauvreté ^séraphique vous per-
A mettront ; de 1« diriger, en outre, de manière à ce
a qu’il puisse remplir ses intentions, de lui donner les
» moyens de»e présenter aux chefs des Arabes, pour
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lequel j’étpis , et je descendis dans la cour ,
dont on avoit permis que nous fissions notre
salon. J’envoyai chercher un logement dans
la ville, et eomme cette recherche rut longue,
je demeurai à en attendre l’issue jus-
ques dans l’après-midi, sans que personne
s’occupât de moi, sans que je visse le supérieur
ni aucun autre de la maison. Ils ne
se présentèrent pas plus au moment où mes
effets se chargeoient à dos de chameaux. Je
sortis sans voir aucun des moines; seulement
je leur envoyai une pataque pour prix de la
nuit q u e mes compagnons avoïent passée dans
leur maison ; mais ils n’osèrent porter la
malhonnêteté jusqu’à l’accepter, et ils me la
firent remettre.
» lesquels il a des lettres de recommandation des Saii-
» giacks, afin qu’il en puisse recevoir toute l’assistance
• » possible , et qu’ils lui donnent tous les guides dont
3? il pourra avoir besoin, etc. etc.
» Tout e i espérant cela de votre bonté naturelle , et
» en attendant un bon succès, je suis toujours à vos
» ordres ; je me recommande à vos saintes prières , je
» vous embrasse de tout coeur , je vous donne ma séra-
» phique bénédiction, et je suis de votre révérence le
'» très-humble et dévoué serviteur,
» Frère Gervajse d’Ermea,, président,
ix Au Caire,le ia mars 1778. »r
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