C H A P I T R E X X X I X.
D é p a r t d u v i e u x C a i r e . — S c h e i c k
I t m a n n .— C a r r i è r e s .— M o n a s t è r e s .
P o i s s o n s e t O i s e a u x . — T o u r b i l - % ■* *• W ■ A • £
d o n s e t T r o m b e s . — A r r o s e m e n t
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d e s T e r r e s . — D é t a i l s d u V o y a g e .
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M a i s o n s d e s V i l l a g e s d e l a h a u t e
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V e n t d u M i d i . —- B e n i s o u e f . — A c c
i d e n t d e l a N a v i g a t i o n . M o n t
a g n e s . — M a n i è r e d o n t l e s F e m m
e s DE LA HAUTE E g YPTE PORTENT
l ’E a u ............................................................
C e ne fut-pas sans peine qué jé parvins
à rassembler mon teis et ses matelots f occupés
à converser avec leurs connoissances,
et ne pensant nullement aux réparations
du bateau. J’en eus encore plus à les déterminer
à partir. Nous quittâmes le vieux
Caire le soir du jour même que nous y étions
arrivés. Un vent frais du nord a voit pris la
place du vent brûlant et contraire du midi.
Deux voiles démesurées, disposées en oreilles
de lièvre (i) poussoient avec rapidité notre
léger kanja % -et sa proue r blanchie par des
ondes d’écume, s’ouvrort un passage facile,
malgré la résistance du courant Nous nous
arrêtâmes vers la nuit, a huit lieues environ,
du vieux Caire, devant Scheick Itmannx
petit village, dont les maisons ou les huttes
sont en terre. Son aspect n’en est pas moins
-agréable. Des bosquets de dattiers l’environnent
5 et leurs cimes verdoyantes, que
supportent des tiges droites et élancées, tandis
que d’autres, que les vents ont inclinées ,
semblent se croiser pour ombrager les terrasses
des maisons, égayent la teinte grise
et obscure du village, le rendent pittoresque,.
et en font un point de vue qui intéresse*
Plusieurs aigrettes vinrent passer la nuit sur
ces dattiers, et; y former un bouquet charmant,
d’un beau vert et d’un blanc éblouis-
« 1
sant.
Depuis le vieux Caire, la rive orientale
du Nil est bordée par la même chaîne de
montagnes qui commence au Caire même.
L ’on y voit de grande» cavité», formées par
M
(1) C’est ainsi que l’on nomme la disposition de deux
voiles latines , lorsque l’une est amurée à tribord , et
4?au.tre à bas-bord*.