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quelques souffrances , se rapproche de l’esprit
des hommes que l’ambilion des richesses
engage à braver des maux et des périls sans
nombre.
Une multitude d’insectes ailés y sert en
même temps de pâture aux hirondelles , qui
ne quittent pas non plus un climat aussi favorable
à leurs habitudes et. à leur subsistance.
Les Egyptiens leur donnent un nom arabe qui
répond à celui d’oiseaux de paradis. Une
autre espèce d’oiseaux, grands destructeurs
d’insectes, la lavandière, si connue dans les
parties plus septentrionales de l’Egypte, ne
se rencontre plus dans ces contrées méridionales.
Mais l’on y voit, de temps en temps,
des corbeaux en petites troupes.
Les insectes qui y sont les plus nombreux
et les plus incommodes, sont les mouches (i),
Les hommes et les animaux en sont cruelle-,
jnent tourmentes. On ne peut se fane uns
idée de leur acharnement, lorsqu’elles veulent
s’attacher à quelque partie du corps. Ou
a beaudes chasser, elles s’y reposent à l’instant
même , et leur opiniatr.ete lasse les plus pa*
tiens. Elles aiment à se placer de préférence
aux coins des yeux et sur les bords des pau*
£i) Musca doméstica. L . : .
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pïères, parties sensibles, vers lesquelles une
légère humidité les attire. J’ai observé une
espèce ou plutôt une variété de mouches-,
rayées de gris et de brun obscur,,et semblables
à la mouche ordinairé, si ce n’est qu’elles
sont de beaucoup plus petites. Elles en diffèrent
aussi par les habitudes ; car je n’ai pas
remarqué qu’elles voltigeassent beaucoup, ni
qu’elles inquiétassent les hommes ni les animaux.
On les voit presque toujours, dans
l’intérieur des;maisons, collées sur les murailles
, e t , de préférence , sur les plus
blanches. ; - . ; ' k*
Les mouches ne sont pas les-seuls insectes
incommodes. Les habitations sont remplies
d’une énorme quantité de punaises , dont les
morsures-sont cruelles. Cependant les Egyptiens,
couverts de Ces vilains insectes, dorment
profondément : leur peau, dure et épaisse ,
les rend insensibles, tandis que l’Européen
éprouve, dans les mêmes lieux, un véritable
supplice. La morsure de ces punaises m’a
toujours causé sur le corps des élévations
dures, et aussi grosses que le bout du doigt.
Un insecte plus dégoûtant encore nous dévora
pendant tout le cours de notre voyage
dans la haute Egypte. Les habitans, ceux
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