^ k • * | | y ' ■ est d’une couléur plombée ; les antennes
sont mi-parties de noir et de jaune tiqueté
de noir ; la tête, en devant, est variée de
vert jaunâtre et de vert noii'âtre; les pinces
ft les pattes sont d’un vert teinté de jaune
en dessus , et d’un jaune livide en dessous;
l’extrémité des serres et des tarses est jaune ;
enfin, la queue est jaune dans le milieu, et
verdâtre sur les côtés. ■ i t ' * j F » ,• V - > . \ ~ a « V * J * 1 * ” V i • 1 V a '
A ces détails de l’histoire immuable de
la nature , je vais joindre quelques observa'
tidns sur l’histoire si inconstante des hommes
en société. Il n’est point d’exemple plus
frappant d’un changement plus/complet dans
le caractère des peuples que celui qui s’est
opéi'é chez les Egyptiens.' L ’esclavage et
l ’abrutissement qui en est la suite inévitable,
i ont pris la place de la puissance et de la
grandeur. La superstitieuse ignorance a
succédé à l’amour des sciences, à l’exercice
des arts, et la civilisation parfaite a dispa-
ru devant la brutalité et la férocité des
moeurs. •,, /
Il n’est guère possible de tracer les habitudes
d’un peuple avili, et dont la barbarie
s’est emparée, sans .que les idées1 si déshonorantes
pour l’humanité, de crimes et de brigandages,
11e viennent se mêler au tableau,
et en occuper la plus grande partie. Les
vices des Egyptiens actuels ont déjà été
plus d’une fois mis en scène dans cet Ouvrage.
Il me suffira d’ajouter que les hommes
de la Thébaïde, plus grossiers encore que
ceux de l’Egypte inférieure, présentent un
ensemble plus odieux , et je me contenterai
de parler de quelques coutumes particulières
à cette contrée. •
A mesure que l’on remonte le N i l , c’est-
/ àAf * ■* I
à-dire , que l’on avance vers la ligne équifc
w ) 4 • • j noxiale, la peau des hommes se colore , ou
plutôt se rembrunit. Dans les cantons les
plus méridionaux, les femmes égyptiennes
ont le teint basané et la peau épaisse. A
l ’exception des femmes étrangères ou riches
qui ont vécu au Caire, et qui ont consefvé
les habilîemens de la Ville , toutes n’ont
d’autre vêtement què cette ample et lbngue
cherdise ou tunique dè toile bleue à manches
d’un© largeur extraordinaire, à grandes
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ouvertures sur les côtés , et dont j’ai'déjà
parlé. Cette méthode de s’habiller à demi, et
de manière'à ce que l’air circule sur le corps
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même, et en rafraîchisse toutes les parties ,
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est très-convenable dans un pays où des