un Jboïtiïnè se prêsënta, et se chargea de notis
diriger. L ’Arabe nous fbliftiit dés chevaux;
il vint iloüS conduire â üh quart de Hetié,
etj malgré mès instances,, il refusa d’avancer
plus loibw Nbus testâmes dohe soüslà SàuVë-
garde d’üti homme à moitié 6u * marchant k
pied, sans autre arme qu’un bâton, et dont
la figure sinistre rioüs- faisoit appréhender
d’én rencontrer de Sè'mblàblès. Il nous fit
•quitter la plain è', afin d’éviter lë Voisinage
de KamoüM. Nous gravîrfiës lès mbtttâghfes
teScarpées qui forrhëht tihë lisière de roches
le long des cantons cultivés dë la hanté
Egypte. Nous passâmes par des gorges élroifèS,
et des anfractuosités sinueuses; désert le plus
Complet , puisqu’on n’y découvroit âücühè
trace ni d’hommes ni d’animaux, ét rju’ilfa
rideau de rdchërs ëntassés Vbiloit absolument
la partie habitée dë l’Egÿptë. Une pâréillè
toute, difficile, efXouvènt dângerëusë poui
les chevaux , tt’ètoit point du tout rassurante.
Notre guide , d’acëord âVèfc nos hôtës dë
Uournèi, poiivbit hbüs ÿ àvoif engagés poiit
fabus foire torfibëi dahs qüëlqUVmbusCadë :
tfepëhdânt, aptès six hèUrès de mërbh'ë dâhs
tés chemins désagréables, nous descendîmes
dàïls te pîàiùëj près de Négundêj d’bù hoü$
passâmes à Kous. Notre conducteur nous
y suivit ; et, trop content d’avoir échappé
à ses ennemis -, il ne voulut plus s’exposer
dans leur voisinage , et il suivit, avec ses
chevaüx* le Nil sur la rive orientale; jusque
vis-à-vis de son habitation.