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tôt que le soleil est couché , les repas, les
danses, la musique\ les spectacles, dans les
rues, succèdent à la rigide abstinence du jour.
L ’homme oisif et inutile passe ainsi la nuit
en divertissemens, et le sommeil vient l’empêcher
de s’appercevoir de la longueur de
la journée.
, Après m’être reposé quelque temps à Rossette
, je mè rendis à Alexandrie, ou je repris'
mes vêtemens ordinaires , auxquels je fus’
long-temps à m’accoutumer de nouveau. Un
bâtiment, du nombre de ceux destinés à!la
caravane , ou au cabotage des mers du Levant,
se disposoit à faire voile pour Smirne;;
j’en profitai pour me rendre dans la Grèce ,
et dans la Turquie. Je me séparai de mes
compagnons, dont la tâché devoit se terminer
avec le .voyage d’Egypte , à l’exception
de celui qui m’étoït spécialement attaché.
Le bâtiment‘ sur lequel je m’embarquai fit
voile du port neuf d’Alexandrie, le 17 octobre
1778, et j’eus bientôt perdu de vue les
plages, unies et découvertes?, d’une contrée
ou les prodiges de l’art sembloient le disputer
aux merveilles de la nature.
H ... , F I N.
T A B L E
T A B L E
D E S C H A P I T R E S
Contenus dans ce troisième Volume. )
Châp. XXXVIIÏ. Projet dé ' Voyage ' en
ABîssitue. Manière àûtit VAuteur
suppléoit à rïnsuffisàïïce des fnoyèns
que le GbUvérner/ieni luifournièsbit. —
Dégoût dont on aôcabloîtlës Voyageurs.
— dispositions du Vofügè àdûè la
haute Egypte. — Facilité des Orientaux
à parler les langues. ^ In te rp r é té SyL
rien.— B&ulac. — Courlis. — Bains% —
Embabéj— Beurrei — Lupin. -^ 'L e
vieux Caire. —- Greniers de Josepfi7 —
Aqueduc. — Nilûmètre. i— Gizah. Page 1
Chap. XXXIX. Départ du. vieux Caire.—
Scheïc/c Itmann. — Carrières. — Monastères.
— ' Poissons et Oiseaux j -—
Tourbillons et TrotübeSi — Arrosetnem
Tom e 1 1 1 . A a