quelques médailles en cuivre, grecques et
romaines, de peu de valeur. L ’on trouve
assez communément de ces médailles et de
ces pierres gravées, ainsi que d’autres frag-
niens d’antiquité,, et des émeraudes, dans
les ruines de Tentjris. Pour répondre aux
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procédés lionnêtes et généreux de l’Emir
je lui présentai un fusil de chasse et une
petite provision de poudre à feu : il fit beaucoup
de difficultés pour accepter mon cadeau-
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mais il finit par le prendre ; et dès qu’il fut
de retour chez lui, il m’envoya des,moutons
et d’autres provisions pour mon voyage.
La veille de notre départ de Dendera ,
le 20 juin , nous eûmes une vive alerte dans
^ J * k A * ^ —» . 4m? v . > * È * 4 V ’ y , 1 * M V f l . . notre bateau. Des voleurs rôdoient pendant
la nuit sur le bord .du Nil, et ils paroissoierit
faire des dispositions pour nous attaquer. Je
dormois d’un sommeil profond. Tout-à-coup
je fus réveillé par des cris épouvantables.
Nos matelots Egyptiens, qui avoient apparemment
apperçu les voleurs ¿’avancer trop
près de nous, n’a voient point trouvé de
meilleur expédient pour notre défense que
de crier de toute leur force. Je ne devinois
pas le sujet de tout ce tumulte, et je ne sa-
vois d’abord si le bateau couloit bas, si le feu
le consumoij, ou si des brigands s’en étaient
emparés. Deux de mes compagnons veil-
loient ; mais je fus long-temps avant de pouvoir
en obtenir des renseignemens : ils s’oc-
cupoient à faire taire, à coups de poings, les
matelots qui les avoient empêché, par leurs
clameurs, de saisir deux hommes prêts à entrer
dans le bateau. Enfin une décharge de
fusils nous débarrassa bientôt d’une visite
trop importune.
Aucun moderne, avant M. Bruce, n’avoit
fixé la position de Dendera^pes observations
astronomiques qu’il a eu lürfacilité d’y faire
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ont déterminé Ja latitude d’un lieu jadis célèbre
, et que les beaux restes d’antiquité qu’il
renferme rendent encore intéressant, à 26.0
Mais
Den
dera se trou voit au sud de Baèjoura3 bourg
M
l’opinion de Norden est partagée par tous
ceux qui commissent l’Egypte supérieure ;
elle est conforme à la réalité , et je ne puis
concevoir comment un voyageur, aussi ins-
Bruce , a pu se méprendre
M
jusqu’à placer au nord d’un point , un
(1) Voyage aux Sources du Nil.