»> ilio honore , qui debebatur suse eondi-
>» tioni, non fuit ex parte mea inurbanitas,
sed casus et error, de quo errore veniain
»> petii coram interprete illustrissimsé suæ
»3 dominationis ; quam , quòdimpetraverim,
»> sperare me jubent sua innata clementia,
ïï et generositas ; quòd autem non adierim
»> in propria persona su am illustrissimam
»» dominationem-, me confùsio iàciei mese
» prohibebat ; interim gratiosis suis favo-
« ribus me perenieè eommendans persisto
ï» iJlustrissimee dominationis suæ hurnillimus
*9 in Christo sefvus,
r »9 Fr. J o s e p h u s A B a v a r i a » (t).
Si fa i eu à me plaindre d’homrtìes qui
riè sont propres à ri’én de bon , quelque
1 Jtmfw -yVTfc?*' '* *** * v l * */ 1 \ À i r 1
( ï ) Traduction ;
Achmimï le pjuin»
« Aussitôt que le patron du bateau sera arrivé , je
» l’enverrai sans retard àlarschout 5 parce que, servir
» *voü'è séigneurie y lc^estq je ne dis pas une obligation ,
S, avep les honneurs qui sont dus à son état ( i ) , ce n’a
» pas été de ma part une impolitesse 5 mais un hasard
^ .çt^ une erreur (2), de. laquelle j’ai demandé pardon
» ( 0 , J e n’ai pas été reçu du tout*
( 2 ) Il ne m’a pas été possible de connoître ni de concevoir
«neErreur dans une çhosfe auissi claire et aussi simple*1
part qu’on les transporte, et desquels j’avois
néanmoins à attendre les simples égards d’une
civilité qu’il, n’étoit pas dans mon intention
de laisser gratuite, je ne puis assez me louer
des attentions et des complaisances du prêtre
Copte qui servoit de pasteur aux catholiques
d’Echmimm. Il ne manquoit pas de me
visiter deux fois le jour , èt de chercher
avec empressement toutes lès occasions de
m’être utile. Ce contraste de aentimens et
de conduite a produit dans mon ame des
imp’rèssipns: tout-à-fait opposées ; la recon-
noissance et l’amitié pour Fuûy et le mépris
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le plus décidé pour les autres.
L ’honnête Copte ne se sépara de moî, lé
jour de mon départ d’Echmimm, le 9 juin,
qu’au moment où je m’embarquai pour passersur
la rive occidentale du N il, èt reprendre
a> devant l’interprète de Vôtre seigneurie ^et votre bonté
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» naturelle , ainsi que votre générosité^ ne me per-
y> mettent pas de douter que. je neJ?aie obtenu. Si je ne
» suis pas allé me présenter moi-même à votre seigneurie,
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» la, confusion dont- mon visage se seroit couvert. 5 m’a
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39 interdit cette démarche. Cependant-, tout en me re-
» commandant avec instances à vos bontés y je suis, in-
V " W i , * ^ H . ' m t ' ^ B " . . 1 . * i 1 1 H 1 1 b V ' t . . f l j ‘ 4 f • a f V v J f * ~ W* t a * - * ^ A * *
» variablement, de votre seigneurie, le très-humble
» serviteur en Jésus-Christ 5 ;
» Frère J oseph He B a t iè r e . »
y