( 52 )
apparence, située à une demi-lieue du bord
occidental du Ni). Un Kiaschef y résidoit.
jS jç t'r
La plaine qui l’entoure est très-fertile, surtout
en blé. L ’on en transporte une grande
quantité, en Arabie. S ® * + tt v ! V X Î*?4! • V i A ’ f * «* V v: r t!2 1 4 * . / / T -V
«
L e a5 avril, nous nous rendîmes de Mella- VIm % r ^ ^ * r y * * / ■ v-4 * ^*>4+
«c ‘ \\ ÿ» ' ^ ; ' v f *. ^ j f V i ^ A ij? Ar* % $
poui à ManJèloutj où nous arrivâtnes le soir.
La distance entre ces deux endroits est d’environ
dix lieues. Deux Ijeues au -dessous de t • « ¿ i * % ** . ^ a . F i « J f V ' 1 « - / | i . J . . ♦
Manfelout 9 le bord oriental du Nil est une
chaîne de montagnes fort élevées, et entièrement
de roches découYertes. Les eânx du
fleuve les ont minées au pied; ensorte que 1©
8jN K | | ^ 1 é /.
ha ut avance davantage que la partie d’en-bas*
L ’on appelle cette suite de rochers* montagne
i S w^ m M 7^ T . * * ' * #
ài^boufeda s du nom d’un saint Musulman
qui y est enterré * et en l’honneur duquel
/ > ' * ' . \ ,• ... ( f -J. * ^ r ' «. ' <*. • *: !
on y a bâti une petite chapelle. A coté de
ce ¡monument de la piété , ou plutôt de là
sotte superstition des Mahométàns des
hommes de la même religion, très-dévots à
Saint-¿lb oufe dû, mais voleurs déterminés,
v ? fc» f £ a . r ^’¿Wr . t , ■«>>> •/.
occupent des réduits taillés dans le roc, et
jadis peuplés ^ dit-on * par des anachorètes,
si toutefois ces excavations ne sont pas ; de
*4 * * ' m 4 ^ ’ I y* >V / * . * A 1 • ArVtA« • 4 ! , '* •# y r * j u . V . ^ v l
même que celles <ie Sçheick jibadé y^et des
deux chaînes de montagnes, entre lesquelles * Av . . . . H éév * t k ' ® 1 a . f
Wi
• • , * i , ^ , 1 - * s a • •
( S3 ) j n m m i -sl, s . 'v .
S te Nil ■ coule dans l a . partie supérieure de
S J’Egypte, d’anciennes chambres funéraires *
1 et d’anciens tombeaux; cax*, de quelque pieuse
j/fÊ m ■ , » \ r ^ • « « . > . »T j « * 7 ' - ■ i • J k u * ,fl 1 » ■ j * * ■ V
t croyance qüe l’on soit animé T il n’est guère
1 possible de se persuader que les milliers
2 de grottes qui y sont creusées , aient été
l ’ouvrage et la demeure d’autant de soli-
• taires, dont la passion favorite n’étoit pas,
comme l’on sait, l’amour du travail avec
1- d’autant plus de raison que, dans plusieursr
| l’on retrouve encore dès preuves racontes-
F • f .Mal
tahles qui témoignent de leur haute antiquité.
Quoi qu’il en soit, les voleurs qui les
habitent à présent sont les pirates les plus
[ redoutables pour la navigation de FEgypte,
et les plus difficiles à détruire,. parce qu’ils
se retirent dans les coupures inaccessibles
^ pe ces montagnes-
Outre le danger d’être pillé, que l’on court
^ en naviguant le long de la montagne d’’¿dhou-
feda 3. l’on y est aussi exposé aux naufrages.
Le Nil est étroit et rapide dans cet endroit*
et la force du courant ou la violence du
vent, peuvent porter les bateaux contre les
rochers, et les faire périr. Lorsque nous jr
passâmes, le vent étoit impétueux., et le
fleuve très-houleux. * * * • ' u .
© a
11 ‘ P