H 4 Supplément À l'Histoire
femblent le rapprocher du chien; néanmoins il a de commun avec
le renard fa queue 8c fa fourrure très-belle & très-doiice. Son fang
eft d’une nature ardente, & il répand une affez mauvaife odeur par
la refpiration, comme le chacal 8c le loup.
Il m a paru, par ce deffin & encore plus par cette
courte defcription de M. Demidoff & par celle de M.
Gmelin, que cet animal eft l’ifàtis dont nous avons
parlé, volume X III,page 2 /2 , & c ’elt pour cela que
je l ’ai fait graver ( planche X V I I ) .
A D D I T I O N
A Varticle du C h a t , tome V I , page i .
J ’ai dit à l’article du Chat (Volume V I , page y ) ,
que ces animaux dormoient moins qu’ils ne font fcmblant
de dojmir. Quelques perfonnes ont penfé, d’après ce
paflage, que j’étois dans l ’opinion que les chats ne
dormoient point du tout. Cependant je fàvois très-bien
qu’ils dorment, mais j ’ignoroîs que leur fommeil fût
quelquefois très-profônd ; à cette occafion j’ai reçu de
M. Pafumot, de l’Académie de D ijo n , qui eft fort
inftruit dans les. differentes parties de l ’Hiftoire Naturelle,
une lettre dont-voici l’extrait;
Perméttez-moi, Monlieur, de remarquer que je crois que vous
avez dit'au fujet du chat, qu’il ne dôrmoit point. Je puis vous a/Turer
qu’il dort,‘ à la vérité il dort rarement, mais fon fommeil eft fi fort,
que c’eft une efpèce de léthargie. Je l’ai obfervé dix fois au moins