par M. Pênant, ëtoit furmontée de l ’infcription Vivante:
Un bahiroujpi de l ’île de Banda, dejf.né d'après nature ; fa
couleur eft noirâtre ; il croît en grandeur comme le plus grand
cochon, & fa chair e f très-bonne à manger. Notre défît-
nateur ayant combiné ees efquiffes, en a fait un deffin
d’après lequel on a gravé la planche x i l qui ne peut pas
être exaéte, mais qui du moins donne une idée allez
jufte de la forme du côrps & de la tête de cet animal.
D u P É C A R I ou T A J A C U .
M. de la Borde dit, dans fès obfèrvations, qu’il y a
deux efpéces de pécari à Cayenne, bien diftinétes & qui
ne fè mêlent ni ne. s’accouplent enfèmble. La plus greffe
efpèce, d it- il, a le poil de la mâchoire blanc, & des
deux côtés de la mâchoire, il y a une tache ronde de
poils blancs, de la grandeur d’un petit écu; le refie du
corps eft noir ; l ’animal pèfe environ cent livres. La plus
petite efpèce a le poil roux, & ne pèfe ordinairement
que foixante livres.
C ’eft la grande efpèce dont nous avons donné la
description & les figures, tome X , pi. i i i & IV : & à
l ’égard de la petite efpèce, nous ne croyons pas que
cette différence dans la couleur du poil & la grandeur
du corps, dont parle M. de la Borde, puiffe. être autre
chofè qu’une variété produite par l’âge ou par quelqu’autre
circonftance accidentelle.
M. de la Borde' dit néanmoins, que ceux de la plus
grande efpèce ne courent pas comme ceux de la petite