jambes plus courtes, la tète plus large ; il efl fort redouté.
Il fè tient fouvent à la libère des bois, & comme
il a Ja vue mauvaife, il y refie la tête baiffée pour pouvoir
mieux diflinguer les objets entre les pieds des arbres,
& lorfqu’il aperçoit à là portée quelque chofe qui l’inquiète,
il s’élance deffus en pouITant des mugiffemens
affreux, & il efl fort difficile d’échapper à fa fureur, il
efl moins à craindre dans la plaine; il a le poil roux
& noir en quelques endroits; on en voit de nombreux
troupeaux (o)-.
(0) Note communiquée à M. de Buffon par M. le vicomte de
Querhoënt,
Supplément. Tome III , 1