recherchant, tin petit bouton de deux ou trois lignes
de longueur qui paroît en être l’indice.
L e paca domeftique mange de tout ce qu’on veut
lui donner, & il paroît avoir un très-grand appétit; on
le nourriflbit ordinairement de pain, & foit qu’on le
trempât dans l’eau, dans le vin & même dans du vinaigre,
il le mangeoit également ; mais le fucre & les fruits font
fi fort de fon goû t, que lorfqu’on lui en préfèntoit il en
témoignoit fa joie par des bonds & des fauts. Les racines
& les légumes étoient auffi de fon g o û t, il mangeoit
également les navets, le céleri, les oignons, & même
l ’ail & l ’échalotte. Il ne refufoit pas les choux ni les
herbes, même la moulfe & les écorces de bois ; nous
l ’avons fouvent vu manger auffi du bois & du charbon
dans les commencemens. La viande étoit ce qu’il pa-
roiffioit aimer le moins, il n’en mangeoit que rarement
& en très-petite quantité. On pourroit le nourrir aifément
de grain; car fouvent il en cherchoit dans la paille de
fà litière. Il boit comme le chien en foulevant l ’eau avec
la langue. Son urine eft fort épaiffe & d’une odeur in-
fupportable. Sa fiente eft en petites crottes, plus alongées
que celles des lapins & des lièvres.
D ’après les petites obfërvations que nous venons de
rapporter, nous fommes très-portés à croire, qu’on
pourroit naturalifer cette eipèce en France; & comme
la chair en eft bonne à manger, & que l’animal eft peu
difficile à nourrir, ce feroit une acquifition utile. U ne
paroît pas craindre beaucoup le froid, & d’ailleurs pouvant