dans des vieux arbres creux; les naturels du pays en mangent la
chair qui a quelque rapport à celle du lièvre. Au refte, ces animaux
fe familiarifent aifément, & on les nourrit à la maifon comme les
chiens & les chats, c’eft-à-dire, avec toutes fortes d’alimens, ainfi
leur goût pour la chair du crabe, n eft point du tout un goût
çxclufif (e).
On prétend qu’il fe trouve dans les terres de Cayenne
deux efpèces d’animaux, auxquels on donne le même
nom de crabier, parce que tous deux mangent des crabes.
L e premier eft celui dont nous venons de parler, l’autre
eft non - feulement d’une efpèce différente, mais paroît
même être d’un autre genre. Il a la queue toute garnie
de po il, «St ne prend les crabes qu’avec fès pattes. Ces
deux animaux ne fe reffemblent que par la tête, & diffèrent
par la forme «St les proportions du corps, auffi-
bien que par la conformation des pieds & des ongles ( f ) .
(e) Lettre «Je M. delà Borde à M. de Buffon. Cayenne, 12 juin 1774.
t f ) -Note communiqué e par JV}.. | A u b ie t & O liv ie r .
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