de gland. . . O n prétend qu’ils font aéluellement plus nombfeux
qu’autrefois dans les campagnes de la Penfilvanie, & qu’ils fe font
multipliés à mefure qu’on a augmenté les plantations de maïs, dont
ils font leur principale nourriture ( f ) .
A N I M A L ANONYME .
N o u s donnons1 ici (flanche XIXJ ia figure d’un
animal nouveau, c ’eft-à-dire, inconnu à tous les Natu-
faliftes,' dont le de/fin a été fait par M. le chevalier BrUce,
qui m’a permis de le faire copier; cet animal dont nous
ignorons le nom, & que nous appellerons {’Anonyme,
en attendant qu’on nous dilè Ion nom, a quelques rapports
avec le lièvre, & d’autres avec I’écureuiL Voici
ce que M. Bruce m’en a lailfé par écrit :
Il exifte dans la L y b ie , au midi du lac qu’on appeloit autrefois
Palus Tritonides, un très-lingulier animal, de neuf à dix pouces de
long , avec les oreilles prefque aiiffi longues que la moitié du corps-
& larges à proportion, ce qui ne -fe trouve dans aucun animal
quadrupède, a 1 exception de la chauve - fouris oreillard. II a le
mufeau prefque comme le renard, & cependant il paroi t tenir de
plus près a 1 écureuil; i f vit fur les palmiers 6c en mange le fruit;
il a les ongles courts- qu’il peut encore retirer, c’eft un très-jpli
animal, fa couleur eft d’un blanc mêlé d’un peu de gris & de fàuve-
d a ir , l ’intérieur des oreilles n’eft nu que dans le milieu, elles font
couvertes d’un petit poil brun mêlé de fauve, & garnies en dedans
de grands poils blancs, le bout du nez noir, la queue fauve & noire
a fon- extrémité, elle eft allez longue, mais d’une forme différente
de celle des - écureuils, & tout le poil, tant du corps que de la
queue, eft très-doux au toucher.
( f ) Voyage de Kalm , tçniÿ I I , page q ,
L'AN IMAt ASONYME.